Bouira : Il écope de 5 ans de prison pour le viol d’une collégienne

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La cour de Bouira a jugé ce jeudi 8 novembre, une affaire se rapportant au viol sur une personne mineure n’ayant pas atteint l’âge de 18 ans. L’auteur, Islam T âgé de 23 ans, s’est vu infligé une peine de 5 ans de prison ferme.

Les faits remontent à la date du 19 mars 2017, lorsque le père de la victime se présenta aux services de la gendarmerie pour déposer une plainte contre I T, l’accusant d’avoir violé sa fille (D B), une mineure qui avait 16 ans au moment des faits. L’auteur fut arrêté par la suite.

Ce jeudi, lors de procès devant la cour criminelle de Bouira, l’accusé a déclaré assumer toutes les conséquences qui ont découlé de son acte fatal. Car la fille est tombée enceinte et a accouché d’un enfant. En racontant dans les détails comment il est arrivé à la connaitre pour la première fois alors qu’elle fréquentait le collège, rapportant leur premier rendez-vous qui s’est déroulé dans un espace verdâtre et boisé situé à la maison de l’environnement. Là, il commet son forfait. Puis sous la menace, abusa d’elle deux nouvelles fois. Selon la victime, l’auteur l’intimidait pour se soumettre à ses désirs, en lui déclarant même qu’il ira la dénoncer aux voisins et à d’autres connaissances. Comme, la fille était mineure et fragile, vu qu’il exerça sur elle une violence morale très intense, elle se soumit à ses désirs sous son emprise.

La procureure générale dans son réquisitoire a réclamé une peine de 15 années d’emprisonnement ferme à l’encontre de l’auteur. Cette dernière a justifié le terrible sort auquel la victime a été vouée à cause de l’accusé. Car elle fut placée dans un centre de l’assistance sociale avec son bébé, vu que que son père ne voulait pas la prendre en charge
dans son domicile, refusant ainsi de supporter le déshonneur, suivant ses déclarations quand il a été appelé à la barre.

Autrement, l’accusé s’est porté garant devant la justice, qu’après sa sortie de prison, épouserait la fille, et reconnaîtrait la légitimité de l’enfant qui portera son nom. Cependant, le président de la cour, s’interrogera si l’accusé ne changera pas d’avis une fois en liberté, et qu’il refusera de reconnaître la paternité de l’enfant. Mais, la justice avec ses dispositions, accompagnera la préservation des droits de la victime.

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