Naima Salhi, fermez là !

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Naima Salhi, la secrétaire générale d’un parti microscopique, crée dans des circonstances connues des observateurs avertis, vient de jeter son anathème sur une langue qui a été officialisé après la mort de centaines personnes, à travers des luttes qui ont duré plusieurs décennies.

La dame qui traine des casseroles et qui était une parfaite inconnue, avant qu’une personne qui gravite autour du système, n’intervienne en sa faveur pour obtenir un agrément pour son parti, vient d’insulter des millions d’Algériens en jetant leur langue aux gémonies.

La personnalité de cette dame résume en quelque sorte le gouffre médiatique dans lequel sont jetés les Algériens en ce 21em siècle ou le monde s’achemine à faire le pas vers une ère technologique qui va révolutionner toutes les sociétés.

En permettant à cette femme de s’exprimer sur les plateaux de télévision ou sur la presse, nous nous sommes rendus complices de dérives qui risquent de porter un sérieux coup à la cohésion nationale.

Cette femme, comme tous les autres charlatans triés sur le volet pour occuper l’espace médiatique et abrutir la population, annonce qu’elle est prête à tuer sa petite fille si elle prononçait un mot en kabyle.

En fait, la responsable de ce parti, aussi insignifiant soit-il, vient d’ouvrir la boite de pandore en appelant à boycotter la langue Tamazight dans un langage haineux, raciste et qui en dit long sur sa personnalité versatile, elle qui reconnaissait dans de nombreuses occasions que ce pays est Amazigh et arabisé après la venue de l’Islam en Afrique du nord.

Si on suit le raisonnement de cette femme les enfants qui parlent arabe ne sont pas obligés d’étudier la langue Amazigh, même si cette dernière est officialisée.

Et si on inversait les rôles. Les millions d’Algériens qui parlent  Tamazight proclament eux aussi que l’arabe est une langue étrangère et par conséquent ils ne sont pas obligés d’éduquer leur enfants dans cette langue qui n’a survécu ces derniers siècles, pour l’occasion, que grâce à l’Islam.

Au-delà du langage haineux et raciste, Les déclarations de Naima Salhi sont en réalité extrêmement dangereuses. Cela conforte les idées séparatistes dont notre pays n’a nullement besoin, en particulier dans ces moments sensibles que traversent la région et le monde.

Naima Salhi, dont nous révélerons tôt ou tard les circonstances de son « intronisation » dans la sphère politico-médiatique et surtout par qui, devrait plutôt s’atteler à utiliser ses neurones pour alimenter le débat dans l’hémicycle Zighout Youcef ou elle chauffe un siège, comme des centaines d’autres députés qui ont atterri par la grâce du système, pardon un clan du système.

Naima Salhi, de grâce Fermez là !

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