Les cours du pétrole continuent à grimper et à maintenir leur tendance haussière. Ce revigorement des prix qui a fait franchir, ce lundi, au baril du Brent, le seuil des 70 dollars, est du, selon les analystes, à plusieurs facteurs.
La santé économique de la Chine, les conflits au Venezuela et en Libye, la limitation de la production pétrolière par les pays de l’OPEP et la Russie sont les trois principaux facteurs qui ont donné des ailes à l’or noir. « Les inquiétudes concernant la demande se sont apaisées vendredi avec des chiffres solides sur l’emploi aux États-Unis, alors que les dernières données économiques chinoises avaient déjà été encourageantes« , soutiennent les analystes de Commerzbank.
« Pour le moment, l’affrontement en Libye ne semble pas avoir engendré de perturbation de la production de pétrole, mais les événements actuels augmentent certainement le risque d’une possible interruption, et soutiennent donc les prix« , a déclaré, pour sa part Warren Patterson, analyste pour ING. Si cette évolution positive des cours est bien accueillie par les pays producteurs de pétrole comme l’Algérie, elle fait, par contre, grincer les dents de certains, à l’image du président américain Donald Trump qui, dans un tweet publié le 28 mars dernier, appelle à stopper cette flambée des cours.
« Il est très important que l’OPEP augmente la production de pétrole. Le marché mondial est fragile, le prix du pétrole est trop élevé. Merci ! » A-t-il tweeté.