Le FFS met en garde « contre toute dérive »

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Le FFS a exprimé ce samedi 30 juin, sa« préoccupation » par la « déliquescence des institutions », et « met en garde contre toute action de diversion ou toute dérive mettant en péril l’avenir et le devenir du peuple algérien », dans une résolution au terme des travaux de son Conseil national réuni vendredi à Alger.

Le Conseil National Ordinaire réuni le 29 juin 2018 préoccupé par la déliquescence des institutions, l’immobilisme politique et l’évolution dangereuse de la situation sociale.
Sur le plan politique le conseil met en garde contre le statu-quo politique qui perdure et la volonté du régime actuel de se pérenniser au-delà de la prochaine élection présidentielle en visant à neutraliser toute organisation qui lutte pour le changement et à casser les forces sociales autonomes pouvant le déstabiliser ».

Au volet social, le Conseil considère que la situation est le résultat néfaste d’une stratégie d’Etat libéral. Selon lui, il s’agit là d’un programme antisocial rétrograde et oligarque.
L’avenir qui se profile sera caractérisé par moins de service public, moins de protection sociale, moins d’intervention de l’Etat dans l’économie, et moins d’encadrement du secteur privé, un gouvernement de la cité au bénéfice d’une minorité au détriment de la majorité des citoyens.

Pour « précipiter », la fin de ce régime et changer le système de gouvernance anti social, « incapable d’assurer l’unité, la stabilité, l’indépendance économique et le progrès social, le Conseil National appelle ses instances dirigeantes à renforcer les mouvements sociaux, en les accompagnant dans leur combat au quotidien au niveau national et local, à la convergence des forces vives de la nation pour la défense de l’Etat social, et à se mobiliser et  devenir le porte-voix de la population pour arracher ses droits politiques, économiques, sociaux, environnementaux et culturels. Et également à poursuivre avec détermination le projet de reconstruction d’un consensus national pour l’instauration d’un Etat de droit, démocratique et social.

Ainsi, le FFS exige « l’ouverture du champ politique et médiatique », en réaffirmant « l’urgence de l’ouverture d’un dialogue social avec toutes les forces sociales autonomes ». Et ce dans la perspective d’un changement de système et l’avènement d’une deuxième république.

L’Algérie « inexistante » sur la scène internationale

Sur le plan international,  le conseil du FFS, déplore que le fait que le pays « n’existe que pour ses ressources pétrolières et gazières et sa contribution à la lutte contre l’émigration illégale et le terrorisme ».

Son rôle politique pour la résolution des conflits au Sahel notamment en Libye et au Mali, est « marginalisé » par la présence d’autres acteurs présents militairement sur le terrain, et un « Maghreb inexistant ».Idem, sur le continent africain, la concurrence est rude, d’autant plus que de notre pays qui n’a rien à offrir », a-t-il souligné.

Par ailleurs, le FFS, appelle les Algériennes et les Algériens à la «vigilance, la responsabilité et la mobilisation pour préserver l’unité de la nation, l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale pour déjouer les manœuvres d’où qu’elles viennent.

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