Comme ne pas rappeler que par le passé, (1) j’ai eu l’honneur de coordonner plusieurs ouvrages pluridisciplinaires , d’une brulante actualité ,ayant abordé les réformes politiques, sociales et économiques, fruit d’un travail collectif à la rédaction duquel ont contribué des collègues spécialistes en anthropologie, en économie et en sciences politiques des universités d’Oran et d’Alger. A cette époque j’ai donné plusieurs conférences aux universités de Annaba, de Tizi Ouzou, de Sid Bel Abbès d’Oran avant de clôturer à l’école nationale d’administration d’Alger (ENA) et ensuite d’autres conférences entre 2007/2017 et ce afin pour expliquer notre démarche de la transition fondée sur l’alternance démocratique et une économie diversifiée hors hydrocarbures . S’inscrivant en partie dans la tradition déjà bien établie des travaux de transitologie qui traitent des expériences des pays du Tiers Monde et de l’ex bloc socialiste en matière de transition il avait pour objet les politiques que différentes équipes gouvernementales ont élaborées et exécutées en guise de réponses aux grands défis internes et mondiaux. Pour l’Algérie, la gestion volontariste depuis l’indépendance, les enjeux de pouvoir internes, la crise économique, sociale et culturelle et, enfin les contraintes externes de plus en plus pesantes ont abouti à des changements, menés parfois à la hussarde, qui ont révélé une réalité bien amère : l’absence dramatique d’une véritable stratégie nationale d’adaptation à ce phénomène total et inexorable qu’est la mondialisation. La conjonction de facteurs endogènes et exogènes et l’intervention massive – parfois directe et par moment insidieuse – d’acteurs internes et externes a abouti à une transition qui se traîne en longueur depuis des décennies et non pas seulement pour la période actuelle.
Professeur Dr Abderrahmane MEBTOUL expert International (ademmebtoul@gmail.
1. Transition et réforme du système politique
L’Economie est fondamentalement Politique comme nous l’ont enseigné ses fondateurs notamment Adam Smith, David Ricardo, Karl Marx , Joseph Schumpeter et plus près de nous les prix Nobel de sciences économiques attribués aux institutionnalistes entre 2000/2017. Les réformes fondement de la transition socio-économique renvoient à la refondation de l ‘Etat qui implique de saisir les tendances réelles de la société algérienne face tant aux mutations internes que mondiales. Les exigences d’un Etat fort de sa droiture et de son droit, si elles constituent un outil vital pour la cohésion nationale et le destin de la nation, ne doivent pas occulter les besoins d’autonomie de pouvoirs locaux qui doivent être restructurés en fonction de leur histoire anthropologique et non en fonction des nécessités électoralistes ou clientélistes. La cohésion de ces espaces et leur implication dans la gestion de leurs intérêts et de leurs territorialités respectives enclencherait alors une dynamique de complétions positives et rendront la maîtrise des groupes plus faciles pour la centralité politique nationale. L’autonomie des pouvoirs locaux ne signifie pas autonomie de gouvernement mais un acte qui renforce la bonne gouvernance en renforçant le rôle de la société civile, que seules des actions d’intérêts communs doivent légitimer et non le soutien de l’Etat. La refondation de l’Etat, pour ne pas dire sa fondation comme entité civile, passe nécessairement par une mutation profonde de la fonction sociale de la politique. La fin de l’Etat de la mamelle, puis celle de la légitimité révolutionnaire, signifie surtout que le pouvoir bienfaisant ou de bienfaisances inaugurées comme contrat politique implicite par les tenants du socialisme de la mamelle afin de légitimer l’échange d’une partie de la rente contre la dépendance et la soumission politiques et qui efface tout esprit de citoyenneté active, ce pouvoir doit céder la place à un pouvoir juste, justicier et de justice. C’est la norme du droit qui reprend sa place pour légitimer le véritable statut de la citoyenneté nationale. Le passage de l’Etat de « soutien » à l’Etat de justice est de mon point de vue un pari politique majeur, car il implique tout simplement un nouveau contrat social et un nouveau contrat politique entre la Nation et l’Etat. L’Algérie ne peut revenir à elle même que si les faux privilèges sont bannis et les critères de compétence, de loyauté et d’innovation sont réinstaurés comme passerelles de la réussite et de promotion sociale. La compétence n’est nullement synonyme de postes dans la hiérarchie informelle, ni un positionnement dans la perception d’une rente, elle se suffit à elle-même et son efficacité et sa légitimité se vérifient surtout dans la pertinence des idées et la symbolique positive qu’elle ancre dans les corps et les acteurs sociaux. Et la compétence n’est pas un diplôme uniquement mais une conscience et une substance qui nourrissent les institutions et construisent les bases du savoir afin d’avoir un impact réel sur la dynamique sociale globale. afin de réaliser les aspirations d’une Algérie arrimée à la modernité tout en préservant son authenticité. La refondation de l’Etat ne saurait se limiter à une réorganisation technique de l’autorité et des pouvoirs. La gouvernance est une question d’intelligence et de légitimité réelle et non fictive. Cela implique des réaménagements dans l’organisation du pouvoir devant poser la problématique stratégique du futur rôle de l’Etat largement influencé par les effets de la mondialisation dans le développement économique et social notamment à travers une réelle décentralisation. Cellule de base par excellence, la commune algérienne a été régie par des textes qui ne sont plus d’actualité, autrement dit frappés de caducité. « L’objectif central de la démarche est de transformer la commune « providence » en « commune entreprise ». Cela suppose que toutes les composantes de la société et les acteurs de la vie économique, sociale et culturelle, soient impliqués, sans exclusive, dans le processus décisionnel qui engage la configuration de l’image de l’Algérie de demain qui devra progressivement s’éloigner du spectre de l’exclusion, de la marginalisation et de toutes les attitudes négatives qui hypothèquent la cohésion sociale. L’implication du citoyen dans le processus décisionnel qui engage l’avenir des générations futures, est une manière pour l’Etat, de marquer sa volonté de justice et de réhabiliter sa crédibilité en donnant un sens positif à son rôle de régulateur et d’arbitre de la demande sociale.. L’image de la commune-manager repose sur la nécessité de faire plus et mieux avec des ressources restreintes. Il n’y aurait donc plus de place pour le gaspillage et le droit à l’erreur, ce qui exclut obligatoirement le pilotage à vue, au profit des actions fiabilisées par des perspectives de long terme d’une part, et les arbitrages cohérents d’autre part, qu’implique la rigueur de l’acte de gestion. Ce qui nous amène à aborder les fondements politico-institutionnel démocratique, la refonte du système partisan, la société civile et le système d’information.
2. Transition et restructuration du système partisan et de la société civile
En raison des crises internes qui les secouent périodiquement, du discrédit qui frappent la majorité d’entre elles, de la défiance nourrie à leur égard et à l’endroit du militantisme partisan, se pose cette question si les formations politiques actuelles sont dans la capacité aujourd’hui de faire un travail de mobilisation et d’encadrement efficient, évitant un affrontement direct citoyens forces de sécurité et donc de contribuer significativement à la socialisation politique et donc d’apporter une contribution efficace à l’œuvre de redressement national. D’où l’urgence de leur restructuration.. Il s’agit d’introduire d’avantage de rigueur dans la procédure relative à la création des partis, sans pour cela verser dans l’excès qu’induit inévitablement toute approche bureaucratique de la chose politique. Il est sans doute utile, voire nécessaire, de s’intéresser à la représentativité des partis avant de décider de leur avenir. En tout état de cause, il nous semble plus équitable, et plus juste politiquement, de raisonner en termes de marché électoral et de laisser, dès lors, les règles du jeu politique et le nombre d’acteurs qui s’y adonnent, se fixer de manière concurrentielle. Le rôle des pouvoirs publics consistera alors à mettre en place les garde-fous indispensables et à veiller au respect strict des lois et des règles qui régissent le fonctionnement de ce marché. Quant à la société civile force est de constater qu’elle est impotente. La confusion qui prévaut actuellement dans le mouvement associatif national rend malaisée l’élaboration d’une stratégie visant à sa prise en charge et à sa mobilisation. L’implication de la société civile dans les affaires de la cité est un acte éminemment civilisationnel, qui intègre les changements d’une société en pleine mutation, et une manière d’aboutir à un projet de progrès. Sa diversité, les courants politico-idéologiques qui la traverse et sa relation complexe à la société et à l’Etat ajoutent à cette confusion rendent impératif une réflexion collective. En raison de la jeunesse très grande de la société civile, des conditions historiques qui ont présidé à sa naissance et des évènements tragiques qu’a connus notre pays et auxquels elle a été directement ou indirectement associée, la question qui touche à sa mobilisation doit être traitée avec une attention et une vigilance soutenues. Constituée dans la foulée des luttes politiques qui ont dominé les premières années de l’ouverture démocratique, elle reflètera les grandes fractures survenues dans le système politique national. Sollicitée à maintes reprises, et à l’occasion d’échéances parfois cruciales, cette dernière manifestera souvent sa présence d’une manière formelle et ostentatoire, impuissante presque toujours à agir sur le cours des choses et à formuler clairement les préoccupations et les aspirations de la société réelle. Il est urgent une action vigoureuse de réorganisation et de redynamisation qui ne pourra être que salutaire pour elle. Cette action permettra, entre autres d’offrir un cadre adéquat d’expression collective à des centaines de milliers de jeunes et de moins jeunes qui ne sont pas structurés et qui ne demandent qu’à être utiles et à mettre au service de la communauté leur bonne volonté et leur générosité. Dans cet ordre d’idées, l’Etat doit encourager la création d’associations dans des secteurs qui sont porteurs mais qui restent vierges et complètement ignorés du mouvement associatif ; de faire de ce cadre un instrument efficace d’encadrement de forces vives qui agissent dans la société de manière dispersée et un levier puissant de leur mobilisation en vue de leur implication active dans l’œuvre de redressement national. Mais cette politique n’a de chance de réussir que si le mouvement associatif est assaini et que si les associations qui le composent ne soient pas au service d’ambitions personnelles inavouables et parfois douteuses.. Le soutien multiforme qu’accorde l’Etat au mouvement associatif peut s’avérer un puissant levier de promotion pour peu que son utilisation se fasse sur la base de critères objectifs.
3. La transition d ‘une économie de rente à une économie hors hydrocarbures
Il n’est plus permis aujourd’hui de faire l’impasse sur le rôle que des acteurs résidents, mus puissamment par des intérêts organiquement liés à la distribution de la rente, qui ont pu à un moment où à un autre peser dans un sens franchement défavorable aux réformes politiques et économiques. De même qu’il n’est plus possible, du point de vue de l’analyse aussi, d’occulter le rôle que d’autres acteurs, externes ceux-là, ont pu jouer dans un sens tout aussi défavorable, motivés qu’ils étaient eux aussi par la défense d’intérêts de groupes ou de personnes que la poursuite d’un commerce hautement lucratif rendait allergiques à toute velléité de changement et de réformes. Des acteurs internes aussi bien que des acteurs externes ont agi clairement dans le sens contraire, encourageant et défendant, par des moyens divers, la mise en œuvre de réformes dont la nécessité n’échappe à personne. Comme il n’est plus permis d’ignorer la nécessaire adaptation de l’Algérie face aux nouvelles mutations mondiales dont son devenir est dans l’espace euro-méditerranéen et africain expliquant mon initiative récente avec le professeur Camille Sari où nous coordonneront un ouvrage collectif qui fera date ayant sollicité des interviews de l’ensemble des dirigeants maghrébins , sur ce sujet à paru aux aditions Harmattan à Paris 2015 où plus de vingt (30) experts algériens, marocains, tunisiens, libyens, mauritaniens et des amis européens y ont collaboré. Aussi les réformes en profondeur du fonctionnement de la société algérienne et non des replâtrages organisationnels, impliquant d’analyser avec lucidité les relations dialectiques réformes et les segments de la production de la rente ( Sonatrach) et celui de sa redistribution ( système financier), bouleversent des intérêts, les gagnants de demain n’étant pas forcément ceux d’aujourd’hui. Lorsque la valeur de la rente des hydrocarbures s’accroit, paradoxalement les réformes sont freinées et l’on assiste à une redistribution passive de la rente pour une paix sociale éphémère avec l’extension de la corruption et une concentration excessive du revenu national au profit d’une minorité rentière. Cela couple contradictoire rente/réformes explique fondamentalement l’instabilité juridique et le manque de cohérence et de visibilité dans la réforme globale. Or, l’Algérie a besoin qu’un regard critique et juste soit posé sur sa situation sur ce qui a déjà été accompli et sur ce qu’il s’agit 1974)2017 d’accomplir encore au profit exclusif d’une patrie qui a besoin de se retrouver et de réunir tous ses enfants autour d’un même projet, d’une même ambition et d’une même espérance. L’objet de cette contribution a été un bref rappel des conclusions de ces différentes conférences et travaux que j’ai eu à diriger pour le compte des gouvernements successif de 1974 à 2017 d’une brulante actualité existant des liens entre les réformes politiques et économiques devant avoir une vision stratégique Nous n’avons donc pas attendu les évènements pour proposer des solutions concrètes de sorite de crise pour l’Algérie. Que de perte de temps et dommage que nous n’avons pas été écoutés. Mais devant privilégier uniquement les intérêts supérieurs de l’Algérie, il n’est jamais trop tard pour bien faire, sous réserve d’une réelle volonté politique.
NB- Pour l’approfondissement de la partie économique, notamment sur les réformes voir différentes contributions pluridisciplinaires
(1)- Ouvrage collectif sous la direction du professeur Abderrahmane MEBTOUL « Les enjeux de l’Algérie : réformes et démocratie » 2 volumes Casbah Edition Alger- 2005 (520 pages)
-Interviews à l’American Herald Tribune 28 décembre 2016 et au quotidien financier français la Tribune.fr mars 2017 « toute déstabilisation de l’Algérie aurait un impact sur l’espace méditerranéen et africain »
-Ouvrage collectif « Les enjeux géostratégiques de l’intégration du grand Maghreb » Edition Harmattan Paris/ France – 2015 sous la direction d’Abderrahmne Mebtoul et de Camille Sari deux ouvrages (1050 pages)
Le premier ouvrage collectif s’intitule, quelle gouvernance et quelles institutions au Maghreb face aux enjeux géostratégiques. Il s’articule autour de deux parties : la première partie traite de questions stratégiques : quelle gouvernance, pour quelles institutions et la seconde le Maghreb face aux enjeux géostratégiques. La première partie voit successivement l’apport du professeur Abderrahmane Mebtoul Expert international et du docteur Liès Goumouri diplômé de l’école polytechnique de Grenoble et de l’Institut d’Etudes politiques de Paris (Algérie) qui aborde le volet de l’urgence d’un nouveau re-engineering – du professeur libyen Kamel Almarche, réalités politiques et économiques du post-conflit libyen, du docteur Camille Sari (Europe ) , réforme des constitutions et des institutions et réalités économiques et sociales : cas de l’Algérie et du Maroc, de celui de l’expert financier (Europe ) Gilles Bonafi, Grand Maghreb : gouvernance, économie et psyché, du professeur Abderrahmane Mebtoul, les fondements stratégiques de l’émergence de secteurs dynamiques au Maghreb :efficacité des institutions et bonne gouvernance, du docteur Camille Sari , la constitution votée le 1er juillet 2011 au Maroc est-elle démocratique ou en transition vers la démocratie », du professeur Zakaria Abdouddahab(Maroc) , les droits de l’homme dans la constitution marocaine de 2011 des économistes professeurs Fahmi Ben Abdelkader et Daniel Labaronne directeur de recherche CNRS (Europe ), la dimension institutionnelle du soulèvement de la rue arabe, des professeurs Abderrahmane Mebtoul et Mohamed Tayebi- sociologue , ce dernier abordant – le volet anthropologique (Algérie), les régimes arabes face à la contestation de leurs populations ont soif de démocratie, du professeur en droit international Christophe Collard directeur de recherche HEC ( Europe), la réforme du droit des affaires en Afrique du Nord à l’heure de la concurrence des systèmes juridiques, du professeur Emile H.Malet président d’Adpes et directeur de la revue internationale Passages (Europe), ambassadeur itinérant français au Tchad, le printemps arabe, le malaise méditerranéen et la mondialisation, du professeur Mustapha Cherif (ancien ministre -Algérie), le Maghreb : quel devenir face aux mutations géostratégiques mondiales, authenticité et modernité, l’indispensable démocratisation des sociétés maghrébines ». La deuxième partie du premier ouvrage traite du « Maghreb face aux enjeux géostratégiques. Ainsi le professeur Jean Louis Guigou (Europe) Délégué de l’IPEMED, conseiller du président français et de la commission économique européenne aborde le thème, plus que jamais, il faut moderniser les outils de la coopération euro-méditerranéenne , le docteur Camille Sari les responsabilités de la société civile dans la constitution de l’Etat, le professeur Boutaina Ismaili Idrissi ( Maroc ), l’intégration euro-méditerranéenne à l’épreuve du printemps arabe, le professeur Luis Martinez (Europe) directeur de recherche sciences politiques (Paris), la politique européenne de voisinage : un obstacle à l’intégration régionale au Maghreb », l’Amiral Jean Duourcq (Europe) directeur général de la revue défense française , vers un espace stratégique euromaghrébin, Tewfik Hasni(Algérie) –ingénieur , ancien directeur de stratégie à Sonatrach, Etat des relations entre l’Union européenne et les pays du Maghreb dans le domaine énergétique, le professeur Jawad Kerdoudi ( Maroc), les relations « relations Maghreb / Union européenne, le professeur Abderrahmane Mebtoul, le Maghreb face à la stratégie de l’OTAN : problématique de la sécurité en Méditerranée, le professeur Mohamed Khachani (Maroc), la question migratoire dans les relations euro maghrébines, le professeur (sociologue-Algérie ) Nadji Safir, les sociétés maghrébines face aux nouveaux défis et enjeux liés à la maîtrise sociale de la science et de la technologie, le docteur Mustapha Bensahali ( Algérie), l’ approche des relations du grand Maghreb avec les pays du Nord de la Méditerranée et enfin le professeur Jean Louis Guigou, en dix ans, l’Afrique du Nord peut devenir la Ruhr de l’Europe»
Le second ouvrage collectif traite de l’intégration économique maghrébine, un destin obligé. Il est également scindé en deux parties, l’une traitant des économies maghrébines en quête d’un modèle de développement et la seconde l’intégration maghrébine, voies et défis. Ainsi le professeur Achraf Ayadi ( Tunisie) aborde la transition économique en Tunisie: endettement, politique budgétaire et monétaire, le professeur Ahmed Youra Ould Haye ( Mauritanie), économie de la Mauritanie : opportunités, défis et perspectives d’avenir, le docteur Camille Sari, ce que je propose pour la construction d’une Libye moderne, le professeur à Nice Boualem Aliouat ( Algérie), développement algérien et réseaux d’innovation au Maghreb : enjeux, difficultés et propositions en préalable aux espaces économiques régionaux, Cherif Bouabdesselam ancien Vice-président Sonatrach (Algérie), mon aventure de manager à Sonatrach, le professeur Abdelatif Fekkak (Maroc), forces et faiblesses de l’économie du Maroc, les professeurs Bentahar Mohamed et Houaria Zaam(Maroc), l’entrepreneuriat féminin au Maroc : réalités et perspectives, le professeur Chafik Babour (Maroc), croissance, emploi et pauvreté au Maroc (1999 – 2010). État des lieux, évolution, contraintes et recommandations, Cherif Bouabdesselam, le management d’entreprise dans les pays du tiers-monde, Nacer Ben Zina (Tunisie) , le problème du chômage dans les pays maghrébins, les professeurs (Europe) Loick Menvielle et Nadine Tournois, tourisme et tourisme médical : un an après le printemps arabe, quel avenir pour le Maghreb et Ines Bonafi (Europe), la grande distribution en Algérie : les leçons du passé. La deuxième partie voit l’apport du professeur Abderrahmane Mebtoul et de Gilles Bonafi l’économie maghrébine au sein de ‘économie mondiale, bilan , du docteur Camille Sari, le printemps arabe : quelles conséquences économiques, des professeurs Abderrahmane Mebtoul et Bouachama Chouam ( Algérie), les défis majeurs de l’union du Maghreb arabe face à la crise financière mondiale, du docteur Camille Sari, un monnaie commune au service de la communauté économique maghrébines, de Gilles Bonafi, le monde arabe doit développer son modèle économique, du docteur Mourad Goumiri, le Maghreb de la symbolique marchande aux frontières, du professeur Abderrahmane Mebtoul, l’intégration du Maghreb, entre le rêve et la réalité, du professeur à Lille ( Algérie) Abdelkader Djeflat Economie de la connaissance, emploi et intégration : analyse et perspectives pour les pays du Maghreb et enfin du professeur Farid Yaici (Algérie) , étude sur le projet de création d’une CEM ( communauté économique maghrébine.
– Contribution du professeur Abderrahmane Mebtoul Institut Français des Relations Internationales – IFRI- « La coopération Europe/Maghreb face aux enjeux géostratégiques 55 pages 04 avril 2011 » et du même auteur « la problématique de la sphère informelle au Maghreb (IFRI 28 pages 03 décembre 2013).