L’Algérie a condamné ce mercredi avec force l’attentat terroriste ayant ciblé dès la matinée de ce mercredi 03 janvier 2018, une mosquée de la ville de Gamboru (Etat du Borno) dans le nord-est du Nigeria, en le qualifiant d’«acte criminel».
En effet, M. Abdelaziz BENALI CHERIF, porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères, a déclaré à l’agence officielle que «nous condamnons avec force la nouvelle attaque terroriste qui a ciblé, ce jour, 03 janvier 2018, des fidèles au moment de la prière du matin à la mosquée de Gamboru, dans l’Etat du Borno au Nord-est du Nigeria».
«Tout en s’inclinant à la mémoire des victimes de cet acte criminel. Nous réitérons notre solidarité avec le Gouvernement et le Peuple frère du Nigeria et présentons nos sincères condoléances aux familles des victimes et exprimons notre compassion avec les blessés», a indiqué le porte-parole du MAE.
M. Benali Cherif a estimé que «nous demeurons convaincus que ces actes de barbarie perpétrés par le terrorisme haineux et aveugle ne saura entamer la détermination du Nigéria, de l’Afrique et de la communauté internationale dans son ensemble à combattre ce fléau transnational jusqu’à son éradication totale».
Il est utile de rappeler que cet attentat-suicide est attribué au groupe djihadiste BokoHaram. L’attentat n’a toutefois pas été revendiqué par le groupe terroriste qui a ciblé durant la matinée de ce mercredi , une mosquée dans la ville de Gamboru située à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun et qui a fait au moins 14 morts, selon plusieurs sources médiatiques. Des membres des milices civiles, ont affirmé qu’un homme s’est fait exploser peu avant la première prière du matin au milieu des fidèles musulmans dans un lieu de culte de Gamboru, dans l’Etat du Borno.
A noter que, l’insurrection qui ravage le nord-est du Nigeria a fait plus de 20 000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009 et la région fait face à une très grave crise alimentaire et humanitaire.