Le 1er congrès international sur les énergies renouvelables s’ouvre ce dimanche à Alger

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Le ministre de l’énergie et mines, Mustapha Guitouni, va inaugurer ce dimanche 1 avril, le 1er congrès international  sur les énergies renouvelables, la sécurité énergétique et la sécurité alimentaire au centre international des conférences d’Alger (CICA).  L’Algérie veut ainsi rattraper le retard par rapport notamment à nos voisins et se lancer dans le développement intensif des énergies renouvelables,  dans le photovoltaïque notamment. Une nouvelle vision sur la transition énergétique au programme va impliquer les experts algériens et étrangers.  La coopération et  l’étude d’expériences réussies  ailleurs dans d’autres pays comme l’Allemagne  sont aussi à l’ordre du jour.

Il s’agit aussi d’ouvrir la voie et de garantir le développement durable et  soustraire l’Algérie aux contraintes et limites des énergies fossiles.  De par sa géographie, l’Algérie dispose en effet des potentialisés naturelles et  solaires ;  lesquelles sont les plus importantes dans le monde. L’exportation d’électricité deviendra ainsi possible vers l’Europe et d’autres continents si la bonne voie sera recommandée.  Le choix du développement autonome de cette énergie propre, naturelle et  renouvelable doit se conjuguer avec   la coopération internationales et  l’implication de l’Algérie dans les programmes internationaux et européens comme les  « Green » et « Desertec ». Il y a lieu de rappeler que  La  Sonelgaz avait  procédé, il y a quelques années, à la signature de conventions avec ces deux programmes ;  mais sans aller au fond des choses, soutiennent les experts.  Ces derniers  pointent, souvent, du doigt, le manque de formation des ingénieurs et techniciens algériens. Deux équipes de jeunes Algériens sont envoyés en Allemagne en 2014 afin de maitriser le système de production du solaire.  Et ce, en vue de la production locale des équipements, comme les batteries de stockage et les condensateurs et de leur installation et maintenance en Algérie.

 Il est à noter que Sonatrach avait même lancé deux avis appels d’offres internationaux pour la production locale du silicium en Algérie (réalisation d’une carrière dans le Sud), une matière première très importante pour la production des panneaux solaires.  Cette roche coute aussi tres chère dans le marché international. A ce jour les deux avis semblent revenir infructueux. Aujourd’hui seulement les panneaux solaires qui sont montés en Algérie avec des prix excessifs. Les groupes  Condor  et CEVITAL se sont  lancés dans la production des panneaux et même dans l’exportation. Une fois l’investissement réalisé, tout le reste est gratuit. Mais le marché des énergies renouvelables tarde à se développer en Algérie en termes d’installations des équipements auprès des ménages et même des entreprises qui continuent à s’alimenter avec l’énergie classique.  Et voilà pourquoi  l’Algérie veut avoir une nouvelle stratégie sur  les énergies renouvelables, la sécurité énergétique et la sécurité alimentaire.

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