Karim Djoudi, ex- ministre des Finances et Amar Tou, ex ministre des Transports, mais aussi ancien ministre de la Santé et de plusieurs autres départements dans les gouvernements successifs de Bouteflika, sont convoqués, aujourd’hui dimanche, devant le juge instructeur de la Cour Suprême.
Les deux anciens ministres comparaîtront en tant qu’accusés dans des affaires de corruption liées aux dossiers Haddad, Tahkout et Kouninef. Leur comparution devant la Cour suprême est justifiée par leur probable implication dans ces malversations dans l’exercice de leur fonction. La loi prévoit un privilège de juridiction pour les hauts cadres de l’Etat. Ils sont accusés d’avoir octroyés d’indus avantages, de mauvaise utilisation de la fonction, dilapidation de deniers publics…
L’ex- wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, comparaîtra lui aussi devant le juge instructeur pour corruption et implication dans plusieurs autres dossiers de malversations.
Nous apprenons que plusieurs hauts cadres de l’Etat, dont des ministres, des walis, des responsables d’institutions financières seraient sur le point d’être convoqués par la justice dans le cadre des mêmes affaires de corruption.
Saïd Barkat et Djamel Ould Abbès devraient comparaître cette semaine pour répondre de leur responsabilité dans une affaire de détournement de plusieurs centaines de milliards au ministère de la solidarité. Les deux sénateurs qui ne jouissent plus de l’immunité parlementaire suite à leur demande de la levée, étaient ministre du secteur durant plusieurs années.
