L’Express-DZ : La grève des pharmaciens lancée par le Snapo, a été largement suivie aujourd’hui. Vous annoncez un taux entre 90% et 100% à l’échelle national. Quel commentaire faites-vous?
M Belambri : Ceci exprime que le malaise est profond, que la situation est grave, et que ce suivi doit susciter auprès des autorités concernées et du gouvernement des réactions à la hauteur de nos espérances. La situation est vraiment grave, c’est la première grève nationale des pharmaciens en Algérie les pharmaciens se sentent vraiment en danger
Quels sont les raison de cette grève?
Le pharmacien ne veut plus vivre entre la peur d’être assassiné ou jeté en prison. La réglementation des psychotropes doit être reformée en urgence, les pharmaciens ne veulent plus continuer à subir. L’Etat doit publier la liste détaillée des psychotropes au journal officiel pour qu’elle soit opposable à Tous et pour que les pharmaciens puissent gérer ces produits désormais dans l’assurance et la clarté
Qu’attendez-vous des autorités concernées?
On attend qu’ils comprennent et répondent à nos revendications, on attend qu’ils soient sensibles à nos préoccupations. Aujourd’hui les pharmaciens ont exprimé leur peur et leur colère, il faut que des mesures urgentes soient prises, révision de la loi 04-18 et promulgation rapide du décret exécutif portant gestion technique des psychotropes et la publication des tableaux listant ces produits au journal officiel conformément aux articles 2 et 3 de la loi 04-18. C’est urgent.
Nous ne voulons plus exercer dans la peur d’être tués ou emprisonnés.