Bouira: 7 millions et demi de litres d’huile d’olive attendues

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Le responsable du secteur de l’agriculture de la Wilaya de Bouira, M Djoudi Guanoun, a affirmé que la production oléicole pour cette année, atteindra les 7,5 millions de litres d’huile d’olive. Contrairement au rendement de l’année dernière qui avait à peine franchit les 6 millions de litres. De la sorte nous saurons que la campagne oléicole actuelle sera des plus bénéfiques que même les maladies parasitaires de l’olivier qui étaient tant redoutées par les oléiculteurs, n’ont pas eues d’incidences majeures sur la production. Selon le constat du directeur de la DSA M Djoudi Guanoun, « Pareillement, pour les maladies propres aux olives telle que la fumagine, la teigne ou la mouche de l’olive, que cette dernière a certes connu son apparition au niveau de certains vergers oléicoles, mais n’a pas eu beaucoup d’incidences sur le rendement ». Ce dernier reconnaitra cependant, que  la mouche de l’olive a certes affecté certains endroits des régions oléicoles, mais leur degré d’épidémie a été des moindres, et a touché uniquement les zones humides dont le climat a été favorable à l’apparition de la mouche de l’olive. Donc les meilleures conditions d’une cueillette d’olives des plus rentables sont présentes. Mais arriver jusqu’à affirmer que le prix du litre d’huile d’olive sera largement réduit, comme cela a été rapporté ici et là, c’est un fait que nous n’oserons confirmer. Néanmoins, nous pouvons prétendre que celle-ci ne dépassera pas le seuil de 550 DA le litre. Il faut faire connaitre par ailleurs que l’olivier dans la wilaya occupe une superficie globale de 37.000 hectares plantés, dont 27.000 sont en production. Dans le cadre des programmes quinquennaux pour le développement de la filière oléicole qui ont été mis en œuvre, il a été projeté d’assurer la plantation d’un nouvel espace prévu à 15.000 hectares d’oliviers. Seulement 8000 hectares ont été plantés, selon les services concernés, qui ont ajoutés qu’une fois ces oliveraies créées, ces dernières entrent dans la phase de production. Il faudra donc s’attendre à des récoltes oléicoles encore plus intéressantes, en matière de productivités et de recettes. Il est important de faire connaitre d’autres paramètres qui ont permis le développement appréciable de la production oléicole attendue pour cette saison agricole actuelle. Il s’agit avant tout de l’amélioration de la prise en charge de l’olivier sur le plan technique, contrairement aux temps des procédés traditionnels, ou les agriculteurs s’appuyaient sur les moyens dérisoires, et arrivaient ainsi à peine à faire des récoltes modestes. Sur le plan technique, ce sont 210 huileries, dont 42 traditionnelles, 81 couper presses modernes, et 88 presses modernes, qui sont implantées dans la wilaya de Bouira. Il y a aussi l’intéressement accru à l’huile d’olive par les populations rurales et citadines aussi, qui a pris une croissance des plus intéressantes. Enfin, un créneau très porteur

Les spéculateurs à l’affut pour amplifier le prix du litre d’huile d’olive

Les spéculateurs font d’ores et déjà circuler une rumeur malveillante qui fait dire que le litre de l’huile qui été cédé auparavant entre 6.00 et 650 DA, c’est selon sa qualité, connaitra une autre hausse démesurée qui a atteindra les 800 dinars le litre. Et cela, malgré les prévisions optimistes des services concernés sur la campagne oléicole qui se déroule, assurant qu’elle sera des plus abondantes en matière de production. Elle dépasserait selon les estimations des services agricoles (DSA) les 7 millions de litres d’huile d’olive. En somme, une récolte appréciable. Par contre, nous remarquons qu’au niveau de quelques régions de la wilaya de Bouira notamment celles réputées par leur culture oléicole, que l’huile de la dernière récolte est cédée à 650 DA le litre, notamment à la hauteur de plusieurs huileries. Contrairement, à l’huile d’olive de la saison précédente qui coûtait 500 dinars. Pourtant, la favorable récolte attendue devrait en principe contribuer à la baisse des prix. Malheureusement, la spéculation qui ne date pas d’aujourd’hui, s’est imposée depuis quelques années déjà dans la filière oléicole qui est devenu un créneau juteux, pour imposer le coût financier et commercial de l’huile d’olive. En dépit de l’amélioration de la production assez remarquée ces dernières années. Il est probable que le prix du litre d’huile d’olive actuel connaitra une autre hausse, en l’absence d’organisme de régulation et de contrôle.

Des oléiculteurs tourmentés par les voleurs d’olives

La saison de la cueillette d’olives avait débuté sous un bon signe, sauf que les dernières intempéries qui se sont produites ont rendu la tâche réellement difficile aux ramasseurs, à cause des pluies et du froid glacial qui ont sévi. Pour l’olivier de montagne c’est encore plus dur pour les cueilleurs, car il avait même neigé sur ces hauteurs, d’où les risques de glissades et de chutes qui rendaient la tâche si ardue pour les ramasseurs d’olives. C’est comme si ces contraintes citées ne suffisaient pas à leur dure peine, vient s’ajouter à leur malheur la menace des maraudeurs qui guettent leurs récoltes, pour s’emparer d’elles. Ces derniers choisissent d’opérer la nuit. Et, selon des citoyens des régions oléicoles de la wilaya de Bouira,  il y a une recrudescence des vols déclarés, étant donné que les prix des olives ont aussi augmenté jusqu’à 80 DA le kilogramme. Ce, qui suffit à entraîner les maraudeurs pour s’adonner à leurs larcins. Les voleurs ciblent particulièrement les localités abandonnées et qui ont connu l’exode à cause du terrorisme. Et dans ce cas, les vergers oléicoles sont pas surveillés de nuit par leurs propriétaires qui habitent les centres urbains, et viennent uniquement le jour pour la cueillette. Malgré toutes ces contraintes, les voleurs n’ont pas d’état d’âme, ils continuent à s’emparer de nuit,  de sacs d’olives que les ramasseurs laissent dans les vergers. Pourtant, des agriculteurs soutiennent que la récolte actuelle est médiocre sur le plan rendement, et rares sont les oléiculteurs qui entretiennent si bien leurs oliveraies pour prétendre à une meilleure cueillette. En somme, avec une cueillette d’olives de si faible rendement et qui est de surcroit menacée par des voleurs, il faut dire qu’il n’y a pas plus pire tourmente pour ces villageois.

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