Les éditeurs de la presse électronique demandent la libération « immédiate » des journalistes Semmar, Boudiab et Mellah

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Les éditeurs de la presse électronique du SAEPE (Syndicat algérien des éditeurs de la presse électronique), ont dénoncé ce lundi 29 octobre, à Alger, la vague d’arrestations contre les journalistes Abdou Semmar, Merouane Boudiab, et Adlene Mellah, qualifiant ces dernières de « représailles politiques déchaînées ». Ils exigent la libération « immédiate » des journalistes, soulignant que leur détention préventive est « injustifiée et doit prendre fin ».

Les membres du  syndicat, se  disent  « choqués par la vague d’arrestations qui a touché nos confrères d’Algérie Part et DzairPress. Abdou Semmar, Merouane Boudiab, et Adlene Mellah journalistes, éditeurs de presse électronique, basés en Algérie ont été traités comme de grands délinquants dans une procédure d’urgence à charge dont les motivations, en l’absence de communication de la justice, sont aussi confuses que douteuses », dénoncent les éditeurs dans un communiqué.


Lire aussi:  Arrestation de journalistes algériens: Des ONG dénoncent et s’inquiètent


« Cette arrestation « aux allures de rafle ressemble à des représailles politiques déchainées actuellement contre toutes les formes d’expression autonome de la presse et des citoyens », ajoute le communiqué.

Les éditeurs estiment que, « rien ne justifie la détention préventive » dans une telle affaire liée aux métiers de publication d’information sur le web et à l’exercice de la profession de journalistes. La détention préventive « doit être l’exception et non la règle », ont-ils souligné, dénonçant sont utilisation « de manière abusive contre la presse électronique ». « Le délit de presse est dépénalisé depuis la loi sur l’information de 2012 », précisent les membres du syndicat.

Dans ce contexte, les éditeurs membres du SAEPE, « demandons la remise en liberté immédiate de nos confrères ». Ils estiment que la justice peut instruire « dans la sérénité toutes les plaintes impliquant le travail des journalistes sans avoir à recourir à des mesures extrêmes de détention avant jugement, synonymes de condamnation a priori ».

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