Soufiane Djillali, compte saisir la justice et déposer plainte contre un député du MSP, Nacer Hamdadouche, ex-président du groupe parlementaire de ce parti, pour des propos « diffamatoires » qu’il a publié sur sa page Facebook, a annoncé ce dimanche 2 septembre, le président de Jil Jadid dans un communiqué.
« Dans un long post publié samedi 1er septembre sur sa page Facebook, Nacer Hamdadouche, m’a violement pris à partie avec une série d’accusations et de jugements de valeurs, commettant des diffamations caractérisées à mon encontre », explique le président de Jil Jadid, soufiane Djillali.
Et de noter qu’en surcroit, ces propos sont ceux d’un « membre d’une institution d’État, l’APN. Il engage la crédibilité de l’État algérien et ce, d’autant plus qu’il se réfugiera, à n’en pas douter, derrière l’immunité parlementaire, attribut de la souveraineté populaire ».
« Dans cette situation, il serait inutile, pour le moment du moins, de revenir plus longuement sur les attaques politiques dont moi-même et Jil Jadid ont fait l’objet dans cet écrit et sur ses circonvolutions aussi futiles que simplistes pour essayer de tromper une opinion publique trop longtemps abusée par le discours de duplicité de son parti », souligne le président de Jil Jadid, avant de préciser, « concernant les multiples diffamations, qui n’avilissent d’ailleurs que celui qui les a formulées, je déposerai plainte ».
Soufiane Djilali « espère » par contre que le ministre de la Justice « engagera la demande de levée d’immunité auprès du président de l’APN, pour permettre à la procédure judiciaire de suivre son cours », craignant toutefois un refus de l’APN de lever sa protection.
Dans ce cas précis « j’interpellerai Hamadouche, directement de se départir de son immunité pour venir m’affronter devant le juge, au lieu de me menacer de loin. Il pourra me confondre, s’il le peut, en rendant public les informations de corruption dont il m’accuse, de démontrer à l’opinion publique que je n’ai pas d’honneur et que tout le fatras immoral dont il est l’auteur est la vérité », a-t-il lancé.
En effet, sur son post, Hamdadouche, « accuse » Soufiane Djillali « d’avoir participé avec les laïcs éradicateurs et les généraux à l’arrêt du processus électoral en 1992 », d’entretenir des « relations douteuses avec le DRS », à « l’origine des dissidences dans son parti », d’être « l’agent de l’ambassade de France », d’avoir défendu un ancien président français par esprit de solidarité au vu de sa judaïté et anti-Islam, de « s’attaquer à la langue arabe et à l’identité » et d’être « corrompu », détaille le président de Jil Jadid.
Pour Souffiane Djilali, si ses propos avaient été « tenus par un simple quidam, pour diffamatoires qu’ils sont », n’auraient « pas mérité que l’on s’y attarde », a-t-il souligné.
