Plus d’une centaine de promoteurs qui avaient contracté des prêts bancaires dans le cadre du dispositif de l’ANSEJ, dont des transporteurs, ont perturbé ce mercredi un tronçon de l’autoroute Est-Ouest en occupant avec leurs véhicules la bande d’arrêt d’urgence au niveau des communes d’El Adjiba et Bechloul.
Parmi les principales raisons invoquées, la demande d’effacement de leurs dettes contractées dans le cadre des dispositifs ANSEJ et la cessation des saisies de leurs matériels que s’apprêteraient à opérer les banques.
Le porte-parole du collectif d’appui à la micro-entreprise (CAME) M Djaâfar Hamichi nous dira à ce sujet que : « Nous sommes désemparés, abandonnés, et de surcroit endettés, sans aucune visibilité sur notre sort qui ne fait que s’aggraver. Comment voulez-vous que l’on paye nos dettes alors que le marché est saturé, particulièrement pour ceux qui ont introduit le créneau des transports qui se trouve être dépassé ».
Dans ce sens, d’autre voix se sont élevés pour remettre en cause la non fiabilité des études qui ont été faites en ce temps-là, et qui n’ont pas prévenues ce fait lamentable, au lieu d’accorder des agréments à tout vent.
Devant cette situation conflictuelle, les protestataires revendiquent le non-rééchelonnement de leurs dettes, car suivant leur raisonnement, rééchelonner les dettes veut dire qu’ils acceptent de facto qu’ils soient redevables envers la banque, et cette dernière ne leur fera pas de cadeaux, estiment t-ils.
Pour le moment la confusion règne au sein du collectif d’appui à la micro-entreprise qui ne sait pas comment gagner le bras de fer entrepris en solo et devant un mutisme généralisé.
Il se trouve que les saisies de matériels ont d’ores et déjà commencé dans la wilaya de Bouira selon le représentant de la Came qui a fait savoir ç cet effet que les saisies se traduisent de façon organisé dans la wilaya de Bouira, et il est question d’une dizaine de « mise sous scellées » qui ont été opérées depuis ces trois derniers mois.