L’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger, Fayez Abu Aita, a affirmé, samedi, que l’entité sioniste visait, à travers ses crimes incessants à Ghaza, à « déplacer le peuple palestinien de ses terres », saluant la position constante de l’Algérie en faveur de la Palestine, qui s’est illustrée dans la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de lancer un pont aérien d’aides aux victimes de l’agression brutale contre Ghaza.
« Ce qui se passe dans la bande de Ghaza rappelle l’épisode de 1948, lorsque le peuple palestinien a été victime de massacres pour le déplacer de force », a affirmé M. Abu Aita lors d’une conférence de solidarité organisée par le parti « El-Hokm Errached », soulignant que l’objectif principal de l’agression menée par l’entité sioniste est de « déplacer le peuple palestinien de ses terres ».
A cette occasion, l’ambassadeur palestinien a tenu à saluer la position constante de l’Etat algérien en faveur de la Palestine, qui s’est illustrée dans la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de lancer immédiatement un pont aérien d’aides aux victimes de l’agression brutale contre Ghaza.
Il a également salué l’élan de solidarité du peuple, des partis politiques et des organisations de la société civile algérienne, ainsi que leurs positions courageuses et authentiques en soutien au peuple palestinien.
Pour sa part, le secrétaire général du parti « El-Hokm Errached », Aissa Belhadi, a affirmé que « le peuple palestinien à Ghaza est en proie à des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes de génocide », appelant à saisir la Cour pénale internationale à ce sujet.
Le juriste El Bakirat Abdelkader a, quant à lui, souligné que « la résistance est un droit légitime contre les crimes de guerre commis par l’occupant pour exterminer la population et enterrer la cause palestinienne ».
Il a fustigé « l’incapacité du Conseil de sécurité à protéger le peuple palestinien en proie à un génocide systématique ».
L’entité d’occupation continue de bafouer la légalité internationale, puisqu’elle a ignoré la résolution demandant une trêve humanitaire immédiate à Ghaza, adoptée vendredi lors de la 10e session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la cause palestinienne.
Les participants à la conférence ont condamné les exactions commises par l’entité sioniste contre le peuple palestinien, notamment à Ghaza, au vu et au su de tous, soulignant que « ce qui se passe aujourd’hui à Ghaza relève de crimes internationaux imprescriptibles ».
