Ghaza : le bilan de l’agression sioniste s’élève à 35.173 martyrs

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Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 35.173 martyrs et 79.061 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué, mardi, les autorités palestiniennes de la Santé.

Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis 8 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 82 martyrs et 234 blessés.

Les autorités palestiniennes de la Santé ont également indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchent les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

450.000 Palestiniens déplacés de Rafah en neuf jours

L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a annoncé mardi qu’environ 450.000 personnes ont été déplacés de force de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, depuis le 6 mai en cours.

Les Palestiniens sont constamment confrontés à l’épuisement, à la faim et à la peur, et les rues de la ville de Rafah sont devenues vides, tandis que les familles continuent de fuir en quête de sécurité, souligne l’UNRWA dans un communiqué.

L’Office onusien a alerté sur les opérations de bombardement et autres ordres d’évacuation dans le nord de Ghaza qui ont conduit à de nouveaux déplacements et à instaurer la peur parmi des milliers de familles, relevant  qu’il n’y a nulle part où aller et qu’un cessez-le-feu immédiat est le seul espoir.

L’UNRWA met également en garde sur le fait que restreindre l’accès humanitaire est une question de vie ou de mort pour les habitants de la bande de Ghaza, qui souffrent déjà des bombardements continus et de l’insécurité alimentaire. A ce titre, il a souligné la nécessité immédiate et urgente d’assurer un passage sûr à l’aide humanitaire et à ses travailleurs.

Les forces d’occupation de l’entité sioniste continuent de fermer le poste frontière de Rafah et le passage de Karam Abou Salem, dans le sud de la bande de Ghaza, sur fond de mises en garde contre une catastrophe humanitaire sans précédent.

L’armée sioniste a notamment étendu ses attaques terrestres et aériennes dans tous les gouvernorats de la bande de Ghaza après avoir exigé le déplacement des populations de vastes zones de Jabalia, au nord de l’enclave palestinienne, ainsi qu’à l’est et au sud de la ville de Rafah, et après avoir pris d’assaut le sud de la ville de Ghaza et l’est de Khan Younes.

L’entité sioniste attaque des sites connus d’organisations humanitaires

Les forces d’occupation sionistes ont mené au moins huit frappes contre des convois humanitaires et des locaux de travailleurs humanitaires à Ghaza depuis octobre 2023, bien que leurs organisations aient communiqué leur itinéraire ou emplacement à l’entité sioniste pour assurer leur protection, a indiqué mardi Human Rights Watch (HRW).

L’entité sioniste n’a averti aucune des organisations humanitaires avant les frappes, qui ont tué ou blessé au moins 31 travailleurs humanitaires et autres personnes qui les accompagnaient. Plus de 250 travailleurs humanitaires ont été tués à Ghaza depuis le début de l’agression génocidaire sioniste contre l’enclave palestinienne le 7 octobre dernier, selon les Nations Unies.

L’une de ces attaques, menée le 18 janvier 2024, a blessé trois personnes qui résidaient dans une maison d’hôtes appartenant conjointement à deux organisations humanitaires: elle a probablement été perpétrée avec une munition de fabrication américaine, selon l’une des organisations et un rapport rédigé par des enquêteurs de l’ONU ayant visité le site après l’attaque, et lu par Human Rights Watch.

L’une des deux organisations humanitaires, Medical Aid for Palestine (MAP), a déclaré que les inspecteurs de l’ONU avaient conclu que la bombe avait été larguée par un avion F-16. Les avions F-16 (de fabrication américaine) utilisent certains composants de fabrication britannique, selon des activistes.

Les huit incidents révèlent des failles fondamentales dans le système de « déconfliction » (deconfliction en anglais – réduction de risques accidentels dans un conflit), censé protéger les travailleurs humanitaires et leur permettre de fournir en toute sécurité une aide humanitaire vitale à Ghaza, précise HRW.

« La frappe de (l’entité sioniste) qui a tué sept travailleurs humanitaires de World Central Kitchen était choquante, et n’aurait jamais dû se produire, en vertu du droit international », a déclaré Belkis Wille, directrice adjointe de la division Crises et conflits à Human Rights Watch. « Les alliés (de l’entité sioniste) devraient reconnaître que ces attaques qui ont tué des travailleurs humanitaires se sont produites à maintes reprises, et insister sur leur cessation », a-t-elle ajouté.

L’attaque de l’occupant sioniste du 1er avril contre le convoi de World Central Kitchen (WCK), qui a tué sept travailleurs humanitaires, loin d’être une « erreur » isolée, n’était que l’un de huit incidents de ce type, au moins, identifiés par Human Rights Watch.

Dans chacun de ces cas, les organisations humanitaires et des agences des Nations Unies avaient transmis à l’entité sioniste les coordonnées GPS du convoi humanitaire ou des locaux en question et malgré cela, les forces d’occupation ont attaqué le convoi ou l’abri, sans aucun avertissement préalable, insiste l’ONG.

Au cours de ces huit incidents, les forces d’occupation ont tué au moins 15 personnes, dont deux enfants, et ont blessé au moins 16 autres personnes. Cinq de ces attaques ont fait l’objet d’une récente enquête du New York Times, qui s’est appuyée sur des preuves visuelles et sur des communications internes entre les organisations humanitaires et l’armée sioniste, ajoute HRW qui a détaillé les 7 autres attaques de l’entité sioniste.

Toutes les organisations dont les structures et le personnel ont été touchés ont déclaré à Human Rights Watch qu’à leur connaissance, il n’y avait aucune cible militaire dans la zone au moment de l’attaque.

L’ONU a signalé que 254 travailleurs humanitaires – dont 188 membres du personnel de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) – ont été tués à Ghaza entre le 7 octobre 2023 et le 30 avril 2024. Selon l’UNRWA, 169 installations de l’agence ont été touchées pendant l’agression sioniste lors de 368 incidents, et au moins 429 personnes déplacées sont tombées en martyrs dans ses abris.

Les forces d’occupation, selon l’ONU, ont également mené des attaques (par tirs d’armes à feu ou tirs d’artillerie) contre des personnes rassemblées pour collecter de l’aide alimentaire, faisant plusieurs martyrs et des centaines de blessés. Ces attaques ont un effet dissuasif sur les efforts visant à fournir une aide vitale à Ghaza.

En outre, les travailleurs humanitaires n’ont pas pu quitter Ghaza depuis que les forces d’occupation ont pris le contrôle et fermé le point de passage de Rafah, le 7 mai, souligne entre autres HRW.

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