L’agence britannique Reuters a révélé mardi dernier citant une source de Sonatrach qu’hormis la production pétrolière «tout le reste est complètement gelé y compris les discussions avec Exxon et Chevron».
L’agence britannique a ajouté que les discussions entre Sonatrach et les compagnies pétrolières américaines Exxon et Chevron sont toujours gelées :«La production est toujours en cours chez Sonatrach, mais tout le reste est complètement gelé y compris les discussions avec Exxon et Chevron», a indiqué une source au sein de la compagnie, qui «a refusé d’être identifiée compte tenu de la situation politique délicate» précise l’agence de presse internationale basée à Londres.
Tout accord avec une compagnie étrangère est «sensible en Algérie et a besoin du soutien d’un président permanent et non par un intérimaire» ajoute-t-elle.
«Aucune visibilité sur le court terme étant donné que c’est la politique et non l’économie qui a la priorité pour l’instant», aurait indiqué cette source à Reuters.
Chevron, 6ème compagnie pétrolière mondiale avait exprimé le souhait de son groupe de s’associer au projet de création d’une société de trading lancée par Sonatrach.
Le groupe nippon, Coo Itochu, spécialisé dans la construction de méthaniers, l’italien ENI, dans le cadre d’une cession de participations d’un projet auquel est associé le britannique Petroceltic, sont autant de prises potentiels candidats.
Vrai ou faux ! toute la question est là. Cette agence est une habituée de faux scoops et autres opérations de désinformation.
Elle n’est pas à sa première tentative. En effet il est illusoire de croire qu’une source interne ait pu avancer de telles affirmations dans une période aussi délicate pour le pays.
Alors «source créée de toutes pièces» ou «lubie d’un journaliste en mal de sensationnel»? En tout état de cause il faut s’attendre à une réaction du PDG de Sonatrach pour remettre les pendules à l’heure.
Il y a trois mois un envoyé spécial de l’agence de presse Reuters Tarek Amara, bureau de Tunis, venu spécialement pour assurer la couverture des manifestations en Algérie pour son agence, a été expulsé par les autorités algériennes.
Le journaliste tunisien a propagé de fausses informations sur l’utilisation par la police de balles en caoutchouc pour disperser les manifestants à Alger.
L’envoyé spécial de Reuters a évoqué, dans ses articles sur les manifestations, l’usage par la police «des tirs en balles en caoutchouc» et évoque d’une discussion «avec un officier de police croisé sur le terrain» qui lui aurait confié que «le nombre de manifestants est d’un million pour la journée du 29 mars à Alger».
