Nous sommes au 17ème jour du ramadhan, et les prix des fruits et légumes et des viandes n’ont pas connu ne serait- ce qu’une baisse sensible. Et cela, en dépit des mesures prises par le secteur du commerce. Après avoir fait le tour des principaux marchés de la ville de Bouira, nous avons constaté que les prix des fruits et légumes et des viandes sont toujours en hausse.
Les légumes, soit, la courgette est cédée à 100 DA / Kg, la carotte 80 DA, le haricot vert 250 DA, la courgette 120 DA, piment 120 DA, poivron 130 DA, carotte 70 DA, aubergine 150 DA, oignon 65 DA, chou-fleur 120 DA, betterave 80 DA, fèves 100 DA, fenouil 80 DA, poireau 100 DA, et l’ail 280 DA.
La tomate fraîche et les petits poids sautent à 120 DA, les artichauts 100 DA, le chou-fleur 80 DA, et la pomme de terre 50 DA.
Il en est de même pour les légumes secs qui connaissent une hausse surtout pour les variétés des haricots qui se vendent entre 180 et 250 DA/Kg, les lentilles 200 DA, les pois cassés 220 DA, et les petits pois 200 DA.
Les raisins secs 1 300 DA le kilo, les prunes sèches sont fixées à 1 400 DA le kilo, les abricots secs à 1 300 DA, les olives vertes à 400 DA, et les olives noires à 250 DA le kilogramme.
Concernant les fruits, leurs prix sont jugés supérieurs, et l’orange de bonne qualité est livrée à 300 DA/kg, les pommes 240 DA, la cerise 900 DA, la nectarine 400 DA, les pêches 500 DA, la banane 320 DA, la fraise 250 DA., la pastèque 120 DA/Kg, et le melon 120 DA/Kg.
Pour les dattes, ces fruits dont la consommation est très élevée pendant le mois de Ramadhan pour les jeûneurs, sont hors de portée notamment pour le consommateur à faibles revenus. Car le kilo de la datte de moyenne qualité est cédée à 450 DA/Kg et celle plus ou moins de bonne qualité est vendue à 800 DA.
Il en est de même pour les prix des viandes qui sont si chers au consommateur de toutes les catégories sociales. Le bifteck 1 900 DA le kilo, la viande d’agneau 1.600 DA, la viande de veau 1 300 DA, le foie 2 300 DA, les entrecôtes 1 900 DA le kilo, la viande hachée 1 600 DA.
Les pieds de veau 250 DA, et les abats 6.00 DA. Pour les viandes d’importation c’est un peu pareil, puisque la viande fraîche d’importation est livrée à 1 250 DA, la viande congelée 1 000 DA. Ce qui nous laisse dire que même les viandes importées fraîches et congelées ne sont pas à la portée du consommateur moyen. Les viandes blanches, n’ont pas échappé à leur tour à la frénésie des prix.
L’escalope de dinde 800 DA/Kg, les cuisses de dinde 400 DA, le poulet vidé 300 DA le kilo. le poisson congelé varie entre 580 et 1 200 DA le kilo, la sardine s’envole pour atteindre le prix de 500 DA, et le poisson frais tel le thon 1200 DA/Kg.
L’un des acheteurs rencontré au marché couvert nous donnera son avis sur cette cherté persistante « C’est un peu l’anarchie, les commerçants et autres marchands sont incontrôlables, la spéculation bat son plein, et ajoutons à ce désordre, l’absence totale des agents de contrôle et de la répression des fraudes qui refusent d’assurer leur mission. »
Sans doute, les mesures prises par le secteur du commerce n’ont pas eu l’effet escompté. Au contraire, une déception totale a gagné les citoyens qui avaient espéré un ramadhan meilleur et à moindre coût.
A la fin, nous nous interrogeons sur l’incapacité des secteurs compétents à réduire cette flambée des prix qui commence à inquiéter les ménages. Car, ces derniers ne croient plus entrevoir un brin de stabilité des prix des fruits et légumes et des viandes surtout.
