Prix du pétrole: Une hausse attendue en 2019

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Pour 2019, la plupart des experts du secteur pétrolier prédisent un rebond du marché. Selon le site Challenge, Commerzbank table par exemple sur une remontée des prix d’environ 12 dollars. Quant à Goldman Sachs, la banque américaine annonçait ces dernières semaines un rebond d’à peu près 10 dollars. Seulement dans une note publiée le 6 janvier, la banque d’affaires a revu en nette baisse ses prévisions pour 2019. Elle s’attend à ce que le Brent s’échange en moyenne à 62,50 dollars cette année, contre 70 dollars auparavant. Par rapport au cours actuel, cela implique un potentiel de hausse assez limité, de 9%. De son côté, le WTI devrait valoir en moyenne 55,50 dollars en 2019 contre 64,50 dollars attendu jusqu’ici, soit un potentiel haussier de l’ordre de 14%.

« Nous pensons que le marché pétrolier s’équilibrera à un coût marginal inférieur (à nos précédentes prévisions, Ndlr), compte tenu des facteurs suivants : stocks élevés en début d’année, poursuite de la croissance de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis avec peu d’inflation des coûts, attentes d’une croissance plus faible que prévu et hausse des capacités de production à bas coûts », écrivent notamment les analystes de Goldman Sachs. Parmi les autres experts du secteur, ceux de la Société Générale ont également abaissé leurs prévisions de prix de 9 dollars par baril, pour revenir à 64,25 dollars pour le Brent et à 57,25 dollars pour le WTI, ce qui offre un potentiel de rebond un peu supérieur à celui envisagé par Goldman Sachs.

Pour rappel, le baril de pétrole a connu une chute vertigineuse. Le WTI (référence américaine) qui se situait en octobre à 76 dollars a ainsi dégringolé vers les 50 dollars – il évoluait hier mercredi 9 janvier à 51 dollars. Quant au pétrole européen (Brent), il a connu un krach tout aussi sévère en perdant, en presque trois mois, près de 30% de sa valeur – il s’échangeait hier soir à 61 dollars le baril.

Cette chute s’explique par trois facteurs. Il s’agit, selon la même source, de la hausse de la production pétrolière de l’Arabie saoudite, qui a notamment entendu les appels répétés de Donald Trump à faire baisser les cours ; le boom du pétrole de schiste américain dont la production atteint chaque mois un niveau record ; et l’assouplissement des sanctions américaines contre l’Iran qui peut continuer d’exporter une grande partie de son brut.

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