Bouira : un After Work sur l’investissement agricole et agro-industriel

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Le forum des chefs d’entreprise (FCE), section Bouira, a organisé aujourd’hui samedi le premier After Work Business au niveau de l’école Najah Schools de Bouira. Il s’agit du 1erAfter Work organisé dans la wilaya de Bouira, selon les organisateurs.

Ont pris part à cet évènement des promoteurs de projets, des experts en management rural des consultants et des managers. Les thèmes qui ont été développés étaient axés essentiellement autour de l’investissement agricole et à l’investissement agro-industriel.

D’autres communications ont porté également sur l’analyse micro et macroéconomique de l’entreprise. S’agissant de l’investissement agricole, l’expert, Ali Mouhoub, est intervenu pour lancer tout de go « Un pays qui marginalise son agriculture ne pourra jamais être indépendant ». Le conférencier poursuivra son discour, « cependant, actuellement nous remarquons qu’il y a une volonté de progresser. Car, dans le passé, nous parlions d’une ruche d’abeilles, maintenant nous passons aux projets d’exploitation de 1.000 hectares et plus dans le cadre de l’investissement dans le domaine agricole et agro-industriel ».

Sauf que suivant le raisonnement de l’intervenant qui a eu à accompagner la réalisation de grands projets agricole à travers les différentes régions du pays, « il faut développer notre agriculture en intégrant la recherche scientifique, parce que nous avons remarqué un déficit énorme dans l’information scientifique ».

Pour illustrer ses propos notamment concernant l’absence d’études de rentabilisation, l’orateur dira, « si nous donnons le sud du pays aux Canadiens pour cultiver la datte, soyons certains qu’ils vont inonder le monde, alors que nous, nous parlons de cultiver la banane qui ne correspond nullement à notre climat ».

Abordant le volet agro-industrie, l’expert a été on ne peut plus clair pessimiste, « tant que nous ne produisons pas nos machines, nous resterons toujours la dernière roue de la charrette.

« Oui toutes les machines agricoles sont importées, et dire qu’on produisait des tracteurs il y a des années de cela. Maintenant, il nous manque un socle il faut partir en Chine pour le ramener. Ainsi nous sommes réduits à importer des boulons », ajoutera-t-il avec désolation.

Cependant, il admettra que les créneaux de l’investissement dans le monde agricole sont énorme dans le pays, mais rien n’est fait pour les promouvoir.

Selon lui, réussir un investissement dans l’agriculture, il faut un terrain, un fond, et une cible rentable. Quant aux investissements consentis dans le sud du pays, dont certains projets n’ont pas aboutis, l’expert se contentera de dire que « c’est parce qu’il y a une méconnaissance du sud du pays, de ses conditions climatiques hostiles, pendant qu’il fallait s’entourer de techniciens pour s’y faire ».

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