Dix-neuf (19) détenus ont bénéficié du système de placement sous surveillance électronique, entré en vigueur cette année en tant que mécanisme d’adaptation de la peine, a annoncé ce lundi le Directeur général du Centre de Recherche juridique et judiciaire, Ahmed Chafai.
Ce dernier a précisé que les nouveaux mécanismes inscrits au titre de la politique pénale basée sur l’adaptation de la peine «ont prouvé leur efficacité par rapport à la détention dont le résultat en matière de prévention de crimes demeure limité, à l’image du bracelet électronique dont 19 détenus ont bénéficié à travers sept wilayas, depuis l’entrée de la surveillance électronique en vigueur».
Le bracelet électronique permet le suivi continu de la personne qui le porte en localisant tous ses déplacements dans le cadre du champ autorisé par le juge d’application des peines.
Le bracelet électronique, appliqué actuellement dans certains tribunaux, a été généralisé depuis juin dernier.
L’Algérie est parmi les premiers pays dans le monde à délivrer le casier judiciaire par internet, le deuxième en Afrique et le premier dans le monde arabe à utiliser le bracelet électronique pour les détenus jugés définitivement à des peines de moins de 3 ans de réclusion.