Le procès de plusieurs Ahmadis en deuxième instance, reporté déjà le 08 du mois courant à la demande de la défense, est prévu pour le mercredi 28 novembre, à la Cour de Béjaïa, a indiqué ce lundi 26 novembre, la Ligue Algérienne pour la défense des Droits de l’Homme (LADDH).
Les 27 Ahmadis originaires d’Akbou, Seddouk, Ighzer Amokrane, Kherrata et de Sidi Aich ; ont été interpellés le 17 mars 2018, dans plusieurs localités et communes de la wilaya de Béjaïa et poursuivis pour atteinte aux préceptes de l’islam, constitution d’association sans agrément et collecte de fonds sans autorisation, ont été déjà jugés le 29 mai 2018, en première instance par le tribunal d’Akbou et condamnés à 06 mois de prison avec sursis.
Le bureau de Bejaia de la LADDH considère que ces poursuites contre les membres de cette communauté Ahmadie sont « en flagrant contradiction avec le droit de culte pourtant consacré par le droit national et international », écrit le bureau de la LADDH de Bejaia dans un communiqué, et réitéré son appel à « l’abandon des poursuites
à l’encontre des 27 prévenus dont 05 femmes et des familles entières ».
Le bureau de LADDH, qui réaffirme sa « solidarité Indéfectible » avec les prévenus et appelle l’opinion publique, les militants de la société civile et politique ainsi que les medias « à une large mobilisation pour la protection des libertés fondamentales : de culte, de conscience, d’opinion et d’expression qui sont le noyau des libertés ».