Ryad a admis samedi, 17 jours après, que le journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, avait été tué à l’intérieur du consulat de l’Arabie Saoudite à Istanbul, une affaire qui a suscité une onde de choc mondiale et terni l’image de Ryad. La confirmation de la mort de Khashoggi a été relayée peu avant l’aube par l’agence de presse officielle saoudienne SPA.
Plusieurs déclarations de hauts responsables du royaume sur les faits, mais aucun n’a précisé où ce trouvait le corps du journaliste qui reste introuvable.
Le procureur général Saoud al-Mojeb a publié un communiqué sur le déroulement des faits: « Les discussions qui ont eu lieu entre lui et les personnes qui l’ont reçu au consulat saoudien à Istanbul ont débouché sur une bagarre et sur une rixe à coups de poing avec le citoyen Jamal Khashoggi, ce qui a conduit à sa mort, que son âme repose en paix ».
La télévision publique saoudienne a annoncé qu’un haut responsable des services de renseignement avait été limogé. « Ahmad al-Assiri, vice-président du service général de renseignement, a été renvoyé de sa fonction », ont annoncé les médias officiels, citant un décret royal. Un conseiller de haut rang à la cour royale a lui aussi été limogé, selon la même source.
Le président américain Donald Trump a affirmé qu’il considérait les explications saoudiennes sur la mort du journaliste comme étant crédibles. « Encore une fois, il est tôt, nous n’avons pas fini notre évaluation ou enquête mais je pense qu’il s’agit d’un pas très important », a-t-il ajouté.