Le comité de soutien à Said Chitour, appelle à une mobilisation de la corporation des journalistes et de militants des droits de l’homme autour du cas du journaliste emprisonné depuis 16 mois, « afin d’éviter que le scenario de la tragédie de, Mohamed Tamalt, ne se reproduisse avec Saïd Chitour ».
Le journaliste, Mohamed Tamalt, arrêté en juin 2016 et condamné à deux années de prison ferme est décédé en détention en décembre de la même année suite à la détérioration de son état de santé après une grève de la faim.
Dans un communiqué, le comité appelle à un « sit-in de solidarité avec le confrère, Said Chitou, prévu lundi 22 octobre, à 10 heures à la Maison de la presse, Tahar Djaout à Alger ». Et ce pour « exiger sa libération ».
A travers cette action sous le slogan « le journalisme n’est pas un crime », coïncidant avec la journée nationale de la presse, intervient dans un contexte de « dégradation de l’état de santé du journaliste emprisonné », précise le communiqué.
Le comité dénonce la détention prolongée, injustifiéé de, Said Chitour, « la détention provisoire a dépassé les limites fixées par la loi. Selon le code de procédures pénales, la détention provisoire ne dépasse pas 12 mois (4 mois renouvelables trois fois)».
« Nous ne pouvons, non plus, nous taire quant à l’escalade dangereuse et acharnement que subissent les journalistes sur le terrain », relève en outre le comité.
Dans ce contexte, « nous appelons les journalistes, tous medias confondus, à participer à ce rassemblement pacifique pour réitérer notre refus absolu de porter atteinte à la sécurité et à la vie des journalistes, dans un climat politique tendu et une atteinte sans précédent à la dignité de la presse nationale».