Le scénario de la putréfaction de la viande de moutons sacrifiés de l’Aid al-Adha de 2016 se répète cette année encore. L’Association de la protection et orientation du consommateur et son environnement (Apoce) assure avoir reçu des requêtes sur la putréfaction de la viande au deuxième jour de la fête du sacrifice. Même si ce sont des cas isolés, à Blida et Alger, l’APOCE précise que ces moutons ont été achetés en dehors des points de vente contrôlés. « L’APOCE, la fédération des éleveurs ainsi que les services du ministère de l’agriculture ont pourtant avertit les consommateurs de ne pas acheter les moutons en dehors des points de ventes réglementés et contrôlés », indique l’APOCE. L’Association est convaincue encore une fois que la putréfaction de la viande est due essentiellement aux compléments alimentaires utilisés par les éleveurs de bestiaux comme l’avait déjà affirmé le ministère de l’Agriculture l’année précédente ». Pour certaines familles, la joie du traditionnel sacrifice du mouton de l’Aïd el-Adha aura été de courte durée, après qu’elles aient eu la désagréable surprise de découvrir que la viande de leur mouton prenait une couleur verdâtre et dégageait une mauvaise odeur.
Selon un vétérinaire, la putréfaction est due à un surdosage de compléments alimentaires ajoutés aux fourrages consommés par les moutons sacrifiés.
En 2016, des milliers de cas ont été recensés. En 2017, le ministre de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, avait indiqué, que le nombre de cas de viande putréfiée enregistrés durant de l’Aid Al-Adha n’a pas dépassé 500 des 4 millions de moutons et bovins sacrifiés à l’occasion de cette fête.