Le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, Abdelaziz Bouteflika, a donné son accord pour financer le projet de réalisation du musée Matoub Lounes, le chanteur engagé, afin de permettre la préservation de la mémoire et de l’héritage de l’artiste.
« A la demande de la sœur du chanteur , Malika Matoub, présidente de la fondation « Matoub Lounes », le président Bouteflika a approuvé le financement et le soutien pour la réalisation d’un musée dédié au patrimoine culturel et artistique du défunt chanteur Matoub Lounes, au village de Taourirt Moussa, à Ait Mahmoud dans la wilaya de Tizi Ouzou », indique un communiqué du ministère de la Culture diffusé ce lundi 20 août, via l’agence officielle APS.
« Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a approuvé cette demande et donné ses instructions pour le financement et le soutien en faveur de ce projet culturel qui vise la préservation de la mémoire de l’artiste Matoub Lounes, qui a contribué à la promotion de la chanson et de la musique algériennes dans sa dimension amazighe et au renforcement de l’identité nationale », souligne le communiqué.
Selon la même source, le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, chargé par le Premier ministre, a « reçu Mme Malika Matoub et l’a informée de la décision du président de la République », précise le communiqué ajoutant que « Mihoubi, a fait savoir que la présidente de la fondation a exprimé sa reconnaissance quant à cette noble attention, et estimé que la décision du Président Bouteflika constituait un soutien à la culture ayant pour objectif la préservation de la mémoire de ses symboles et artisans ».
La fondation Matoub Lounes avait a émis le souhait, le 25 juin dernier, que soit réalisé un musée à proximité de la résidence de la famille du défunt dans un délai n’excédant pas un an, lors de la commémoré du 20e anniversaire de l’assassinat de l’artiste.
Né en 1956 à Beni Aissa, Matoub Lounes, était connu pour ses textes engagés, l’artiste écrivait et composait lui-même ses chansons. Il a été assassiné le 25 juin 1998 au niveau d’un barrage près de la ville de Tizi-Ouzou.
