Le mouvement Mouwatana, a mis en place une charte politique et les règles de fonctionnement régissant son action. une charte qui se décline en 14 principes fondamentaux, explique Mouwatana, ce lundi 16 juillet, dans un communiqué.
Ce mouvement, né de la volonté de ses membres initiateurs, cosignataires du communiqué du 10 juin 2018, qui s’est fixé comme objectif « de contribuer à un changement du système de gouvernance à travers l’instauration par les voies démocratiques d’un Etat de droit et de promouvoir l’esprit de citoyenneté », s’ouvre aux citoyens; « à l’ensemble des algériens ainsi qu’aux partis politiques, associations ou syndicats qui le souhaitent y adhérer », écrit le mouvement.
Dans ce cadre, l’action de Mouwatana « obéirait à ces principes inscrits dans sa charte » souligne le mouvement.
Il s’agit notamment de « la protection de la souveraineté nationale, de l’unité de la Nation, de l’intégrité du territoire et du caractère républicain de l’Etat Algérien, l’alternance au pouvoir, le respect des valeurs démocratiques, du pluralisme politique et de l’alternance au pouvoir. Le respect des fondements de l’Etat de droit par la séparation et l’équilibre des pouvoirs, et l’impartialité des institutions de l’état et de l’administration », explique le texte.
Dans sa charte, le mouvement met également en avant, les libertés individuelles et collectives dont la liberté d’association et la liberté d’exercice de l’action politique et syndicale, qu’il s’engage à respecter.
Le respecte des droits humains, ainsi que la liberté d’expression et d’information, la liberté de conscience, l’égalité de tous les algériens devant la loi, sans aucune distinction, de sexe ou de culte, et de la diversité humaine et culturelle de l’Algérie, en tant que richesse qu’il convient de protéger, sont aussi de mise, est-il encore mentionné.
Concernant ce dernier point relatif à la diversité humaine, le mouvement recommande « d’éviter toute manipulation ou instrumentalisation à des fins politiques ». Comme il tient également à la « séparation de la religion de la politique ».
D’autres part, la charte insiste sur « le respect de la vie privée », et « banni » par ailleurs, le recours à la violence dans la pratique politique, conclut la même source.
Le mouvement «Moutawana », a été lancé en juin dernier, par un certain nombre de personnalités politiques et de la société civile dont l’ex chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, le président du parti JilJadid, Sofiane Djillali, Me Salah Dabouze, Amira Bouraoui et Maître zoubida Assoul, de l’Union pour le changement et le progrès (UPC), cette dernière qui a été désignée par l’instance de coordination, en tant que porte-parole du mouvement.