L’économie indienne qui se distingue par ses capacités d’innovation et à créer son propre savoir-faire est un modèle qui inspire l’Algérie dans son processus de diversification économique. C’est avec ces propos que s’est exprimé aujourd’hui le Vice-président du Forum des Chefs d’Entreprise, Mehdi Bendimerad, dans une allocution prononcée à l’occasion des rencontres d’affaires algéro-indiennes, organisées aujourd’hui à Alger.
MBendimerad fait constater que les entreprises représentées sont issues de secteurs auxquels l’Algérie attache une grande importance, certains revêtant même un caractère stratégique, tels que les TIC et les télécommunications. « Nous venons d’organiser avec beaucoup de réussite le « Smart Cities, global technology and investment summit » les 27 et 28 juin derniers. L’Ambition de l’Algérie est de mettre en place un écosystème d’innovation et l’Inde qui a enregistré de grandes avancées dans le domaine devrait, à mon sens, être un partenaire proactif dans cette démarche », a-t-il déclaré dans ce sens.
Concernant l’énergie, il rappelle que c’est aussi un secteur dans lequel l’Algérie peut initier des actions entrepreneuriales communes. « L’Algérie et l’Inde sont de grands acteurs sur le marché mondial : l’un en tant que producteur et exportateur d’hydrocarbures et l’autre comme consommateur mais aussi innovateur notamment dans la production d’énergies renouvelables », a-t-il dit en poursuivant « Votre pays a réussi à couvrir plus de 25% de sa consommation d’énergie primaire par les énergies renouvelables. L’Algérie a amorcé depuis quelques années sa transformation énergétique et a lancé un programme ambitieux pour augmenter l’utilisation des énergies renouvelables. L’approche du project-matching pourrait être très bénéfique pour nos entreprises dans ce domaine précis »
Autre secteur représenté, celui de l’agriculture et l’agro-industrie. Pour le vice-président du FCE, ce secteur est au cœur de la stratégie de diversification de l’économie nationale adoptée par l’Algérie. Assurer la sécurité alimentaire est un enjeu majeur pour nous, a-t-il poursuivi.
L’économie algérienne est en phase de transition, fait-il remarquer. « Comme vous savez une économie dynamique est une économie qui absorbe beaucoup de matières premières et sa demande en équipements et en services est importante », ajoutera-t-il.
Dans certains domaines, les industries de biens et de services des deux pays pourraient être complémentaires. Il y a donc un grand potentiel de partenariat entre les entreprises respectives.
Le vice-président du FCE rappelle qu’un mémorandum d’entente entre le FCE et le FICCI a été signé dès octobre 2015. Mais, selon lui, il reste encore beaucoup à faire pour que les relations économiques soient à la hauteur des aspirations des deux pays.