Le Procureur de la République près la cour de Ghardaïa a requis, ce mardi, une peine « d’un an d’emprisonnement ferme et 100 000 DA d’amende », à l’encontre des membres de la direction du MDS, Hamid Ferhi, coordinateur national du mouvement, et Fethi Ghares, son candidat à la présidentielle de 2019. La même peine a été prononcée contre les quatre autres militants et cadres de la ligue des droits de l’homme.
Les militants politiques activistes , sont poursuivis pour « délit de solidarité avec un avocat injustement traîné devant le même tribunal, crime requalifié par la justice en outrage à corps constitué, incitation à attroupement non armé et non-respect de décision administrative », estime le Mouvement Démocratique et social sur sa page. Le verdict sera rendu le 26 juin prochain.
« On peut encore craindre le pire. Mais si, au final, une issue favorable prévalait dans ce procès et si le candidat du MDS n’était pas déjà disqualifié pour la présidentielle de 2019, les droits de réunion, de manifestation et l’indépendance de la justice ne seraient pas pour autant consacrés », souligne le mouvement.