Les membres du bureau politique du FLN, exclus par le secrétaire général Djamel Ould Abbès fin mai dernier sont sortis ce lundi 18 mai de leur mutisme et montent au créneau. Ils dénoncent leur limogeage accusant Ould abbés de violer les statuts du parti. Ils exigent la tenue du comité central le 30 du mois en cours.
« Ce qu’a fait le secrétaire général constitue un dangereux précédent dans l’histoire du parti, une atteinte et une confiscation des prérogatives du comité central qui est la plus haute instance du parti », soulignent les contestataires à savoir : Salima Atmani, Rachid Assas, Yamina Meftali, Mohamed Alioui, Boudiaf Abdelatif Omar, Baadji Aboufadel , Hassani Yahia et Rafik Mahktaria.
Selon eux, le SG du FLN n’a pas les prérogatives de designer ou de limoger, il « s’est permis de désigner un nouveau bureau politique en dehors d’une session et de la volonté du comité central, bloqué depuis 20 mois », déplorent-ils, précisant à ce propos que le comité central est «la seule instance habilitée de retirer la confiance au bureau politique ou au secrétaire général qui sont responsables devant elle, comme le stipulent les statuts ». De ce fait, Ould Abbès a « vidé le parti de ces instances », estiment les signataires qui appellent à cet effet au rejet de cette décision.
Ils exigent également du SG du parti « la réunion du comité central le 30 du mois en cours comme convenue lors de la réunion du bureau politique du 19 avril dernier ».
Les contestataires assurent qu’ils prendront et suivront les démarches et procédures nécessaires afin d’annuler cette décision et faire valoir leurs droits, souhaitant que les pouvoirs publics « veillent à faire appliquer et respecter les dispositions de la loi organique des partis politiques notamment en ce qui concerne la gestion des affaires de manière démocratique et transparente et à respecter leurs statuts ».