Xavier Driencourt, ambassadeur de France à Alger, a affirmé ce lundi 24 septembre, que les propos de l’ancien ambassadeur de France en Algérie, et ex-officier du renseignement français DGSE, Bernard Bajolet, « n’engage que lui ».
Vendredi dernier, Bernard Bajolet, a tenus des propos virulents contre le régime algérien et ses dirigeants, déclarant que le président Abdelaziz Bouteflika était maintenu « artificiellement en vie », dans un entretien accordé au journal Le Figaro.
« Bernard Bajolet Lui c’est lui, moi c’est moi. C’est-à-dire que Bernard Bajolet, c’est Bernard Bajolet, il s’exprime à titre personnel, à titre privé. Il n’engage en aucun cas, je dis bien en aucun cas, le gouvernement, le président et l’administration française. Il s’exprime en son nom personnel », a déclaré M. Driencourt à la presse, en marge de l’installation d’un groupe d’amitié Algérie-France à l’Assemblée Populaire Nationale (APN).
Bernard Bajolet, a occupé il y a plus de dix ans, le poste d’ambassadeur de France en Algérie. « Les fonctions qui sont les miennes aujourd’hui, il sait combien que ces fonctions sont importantes, délicates et compliquées, souligne Driencourt, avant de préciser que le rôle d’un ambassadeur français à Alger, « ce n’est pas de remettre de l’huile sur le feu ».
Son rôle consiste à « rapprocher, de raccommoder quand il le faut », a ajouté l’ambassadeur.
Un groupe parlementaire d’amitié Algérie-France
Par ailleurs, un groupe parlementaire d’amitié Algérie-France a été installé à l’APN, « en présence de l’Ambassadeur de France, Xavier Driencourt ».
Ce groupe parlementaire constitue un outil pour le renforcement de l’amitié et de la coopération entre les deux pays et les deux peuples. « Ce groupe d’amitié a pour vocation d’être un reflet de la densité et de la profondeur des relations entre la France et l’Algérie. Relations qui n’ont pas d’équivalent », a indiqué l’ambassade de France en Algérie.
Driencourt a estimé que ce groupe d’amitié Algérie-France se veut également « l’un des creusets de notre dialogue bilatéral sur toutes les questions d’intérêt commun. Notamment diplomatiques et économiques », souhaitant que les travaux de ses membres soient « les plus fructueux pour les relations entre nos deux pays ».
