Le ministère de l’Intérieur a démenti ce lundi à travers un communiqué l’ouverture d’une enquête judiciaire à l’encontre de l’ex patron de la DGSN, le général major Abdelghani Hamel. Selon le communiqué émanant du département de Bedoui, les informations véhiculées par les réseaux sociaux autour de la création d’une commission d’enquête judiciaire au sein du ministère à l’encontre du général-major Abdelghani Hamel sont infondées. Le président Bouteflika a limogé le patron de la police algérienne. Deux décrets, le premier mettant fin aux fonctions de Abdelghani Hamel en tant que directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) et le second portant sur la nomination de Mustapha El-Habiri à la tête de la DGSN. La décision de la présidence de démettre Hamel est venue le jour même où celui-ci avait jeté le doute sur l’enquête menée par la Gendarmerie au sujet de cette affaire de drogue et intervient sur fond de scandale de trafic de cocaïne qui a éclaboussé de nombreux fonctionnaires dont des magistrats. Quelques heures avant l’annonce de son limogeage, le général Hamel avait évoqué l’affaire du trafic de cocaïne. Quelque 700 kg ont été récemment saisis au port d’Oran à bord d’un bateau en provenance du Brésil : «Celui qui veut lutter contre la corruption doit être propre», avait lancé Abdelghani Hamel. Né en 1955 à Sabra, près de la frontière marocaine, cet ingénieur en informatique s’est engagé dans la gendarmerie à la fin de ses études. Il a occupé plusieurs fonctions avant de devenir patron de la garde républicaine en 2008 avec le grade de général. En 2010, il a quitté l’armée et a été nommé chef de la DGSN, en remplacement d’Ali Tounsi.