Accusé, jugé et condamné par contumace, et faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international pour « complot contre l’autorité de l’armée » et «atteinte à l’ordre public», Farid belhamdine est définitivement rentré en Algérie. Nos sources précisent qu’il se trouve au pays depuis le début du mois et jouit pleinement de sa liberté, après avoir « apuré » son dossier et bénéficier de la levée de l’accusation.
On s’en souvient, Farid Belhamdine avait été condamné dans le cadre du procès de l’affaire du «complot contre l’autorité de l’Etat et de l’armée», au même titre que les deux anciens patrons des services de renseignement, le général-major à la retraite Bachir Tartag, le général de corps d’armée, à la retraite Mohamed Mediène, ainsi que Saïd Bouteflika, frère conseiller du Président déchu, et Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, ont été poursuivis et condamnés par la même juridiction. Avec ses avocats, il a vidé son mandat d’arrêt auprès du tribunal militaire de Blida et a rejoint son domicile à la date du 2 février.
Le tribunal militaire de Blida avait jugé et condamné initialement Farid Benlamdine pour avoir mis son domicile, sise à El Biar, à la disposition des « coalisés ». Belhamdine était à l’époque de sa condamnation « à l’étranger, pour soins », assurait sa famille.
