Pour Jil Jadid, le processus du changement doit commencer avec la désignation d’une commission formée d’hommes et de femmes intègres potentiellement acceptés par tous et qui seraient mandatés pour nouer des contactes avec tous les partenaires politiques.
Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le parti de Sofiane Djilali estime que « cette phase de discussion permettrait de s’entendre sur la phase finale du dialogue en particulier pour préciser la composante de l’autorité qui aurait à la gérer ainsi que l’ordre du jour ».
Ce dernier devrait porter entre autres sur plusieurs questions. Jil Jadid cite la libération de tous les détenus politiques et d’opinion, le changement du gouvernement avec la désignation consensuelle de compétences neutres et le départ de tous les anciens membres du gouvernement de Bouteflika, la négociation sur la nature les pouvoirs et la composante de la future autorité qui aura la responsabilité d’administrer les élections et la date des prochaines élections.
« Il n’ya aujourd’hui, pour les tenants du régime, qu’une seule issue remettre le pouvoir au peuple. Toute autre manœuvre aboutira à une situation inextricable », indique le parti dans son communiqué avant de poursuivre « Bensalah a certes parlé de dialogue et d’élections présidentielles comme seul voix de salut. S’il a encore un sentiment patriotique et s’il veut engager l’Algérie sur la voie du changement pacifique il doit apporter quelques preuves de sa bonne volonté ».
