Le FFS quitte les deux chambres parlementaires

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Le FFS a décidé du retrait de ses parlementaires des institutions du régime (ANP et Sénat) indique un communiqué rendu public ce mercredi et signé par le président de l’Instance présidentielle Ali Laskri : «Le FFS décide du retrait de ses parlementaires des institutions du régime, illégitimes et impopulaires, pour lutter au côté du peuple sur le terrain» est-il écrit.

Pour le plus vieux parti de l’opposition la voix du peuple a résonné dans tout le pays «pour exiger le changement du système autoritaire et liberticide, qui gouverne le pays depuis l’indépendance nationale, et pour revendiquer le libre exercice de son droit légitime à l’autodétermination». Le parti de feu Hocine Ahmed met sur le dos des tenants du régime seuls «la responsabilité d’une éventuelle tentation de diversion, de manipulation et de gestion violente de la résistance citoyenne pacifique exprimée dans la rue par le peuple algérien dans la solidarité et la communion».

Le FFS dénonce « cette tromperie qui n’aboutira à rien et qui ne sert qu’à gagner du temps, au même titre que les tentatives précédentes des partis du pouvoir et de leurs alliés qui n’ont pas réussi à organiser une conférence nationale de consensus pour faire reporter l’élection présidentielle et préserver le système».

 Pour éviter tout amalgame, le FFS rappelle que son projet, consolidé par les résultats du dialogue engagé depuis quatre ans avec les différents acteurs politiques du pouvoir et de l’opposition et les débats citoyens, « est le seul à même de répondre aux aspirations légitimes de la population de vivre dans une Algérie libre et démocratique. Ce projet vise à changer radicalement le système avec l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante et l’instauration de la 2ème république, revendications appuyées largement par la population lors de ses manifestations exprimant ainsi le consensus nationale et populaire recherché autour de ce projet».

Le FFS considère qu’il «n’y a aucun intérêt à amender une constitution qui ne sera pas respectée comme ses précédentes. Le FFS considère qu’une constitution qui n’est pas l’émanation de la force du consensus ne sera jamais le résultat d’un consensus par la force. Le FFS a l’ambition de réunir les conditions qui permettent une dynamique politique, plurielle, pacifique et organisée». Pour toutes ces raisons, le FFS lance un appel à toutes les composantes de la société pour «poursuivre les manifestations de façon pacifique jusqu’à l’aboutissement du combat de plusieurs générations pour une Algérie libre et démocratique». 

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