Les syndicats des médecins (SNPSP, SNSSP, professeurs et docents) sont entrés en concertation pour rendre publique, dans les heures qui viennent, une déclaration commune pour exiger «toute la transparence» sur le certificat de «bonne santé» délivré au président Bouteflika pour les besoins de son dossier de candidature. Pour rappel, le Conseil de l’Ordre des médecins a rendu publique une déclaration pour mettre en garde contre une éventuelle usurpation de la qualité de médecin, qui doit être assermenté pour être habilité à signer des certificats de bonne santé.
Pour rappel, le quotidien suisse La Tribune de Genève, a indiqué dans un article consacré au chef de l’Etat que ce dernier se trouve «sous menace vitale permanente en raison de la dégradation de ses réflexes neurologiques». Le président Bouteflika est sous «menace vitale permanente en raison d’une atteinte systémique à ses réflexes corporels. Son problème principal : il présente de hauts risques de faire des fausses routes, c’est-à-dire que des aliments peuvent être dirigés vers ses voies respiratoires, ce qui peut entraîner une infection pulmonaire grave» ajoute La Tribune de Genève.
Enfin le site Maghreb Emergent a révélé aujourd’hui que le président Bouteflika regagnera le pays ce soir citant des sources hospitalières. Pour l’heure la scène politique s’emballe et la contestation à un 5eme mandat s’élargit. La direction nationale du FLN qui tient en ce moment une réunion élargie aux huit membres désignés aujourd’hui d’urgence connait quelques escarmouches, selon des témoins sur place. Des rumeurs savamment orchestrées commencent à circuler sur un éventuel report de l’élection présidentielle. Il est dit qu’en «haut lieu» on commence sérieusement à réfléchir à un report de l’élection présidentielle, dans six mois.
En plus du report, le président Bouteflika s’engagera devant la Nation à ne pas briguer un 5eme mandat : le pouvoir s’engage en contrepartie à convoquer une conférence nationale déterminera le nouveau système politique pour l’avènement de la II république. Le motif qui sera invoqué pour le report des élections consistera à avancer que les conditions ne sont pas réunies pour une campagne électorale calme et encore moins pour un vote libre et transparent.