RCD : « La démission du chef de l’Etat et de son gouvernement est la dernière issue que leur offre l’Histoire »

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Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a réagi ce samedi 23 février aux marches qui ont eu lieu hier, vendredi, dans la capitale et d’autres régions du pays, considérant qu’elles traduisent
un refus « de la mascarade » électorale de février 2018. Pour le parti, « la démission du chef de l’Etat et de son gouvernement s’imposent ».

« Les manifestations du 22 février 2019 qui se sont déroulées à travers de nombreuses localités du pays et singulièrement dans la capitale, ont clairement signifié le rejet de la mascarade électorale du 18 avril 2019. Par leur nombre et le contenu de leurs revendications, elles ont aussi et surtout clamé haut et fort leur
refus du maintien d’un système politique qui dénie au peuple algérien, sa souveraineté et son droit à choisir ses institutions et ses mandants. La jeunesse algérienne qui fut la substance de ces
manifestations historiques a démontré sa pleine détermination à obtenir le changement », écrit le parti dans un communiqué rendu public.

Le RCD estime qu’il est urgent « d’ouvrir une issue qui redonne espoir et qui mobilise le pays pour une alternative démocratique et pacifique », estime le RCD mettant en garde contre les promoteurs du 5 e mandat. « Les tenants de la présentation de la candidature de Bouteflika ou d’une autre candidature de substitution pour maintenir un régime d’oppression doivent tirer les seules conclusions qu’appelle le
référendum populaire du 22 février : la fin du système qui sévit depuis 1962 », a-t-il prévenu.

D’après le parti de Mohcine Belabbas, il est encore temps de se rattraper et « d’éviter le pire ». « Celles et ceux qui ont assis leur pouvoir sur l’arrogance et l’arbitraire peuvent encore se ressaisir.
La démission du chef de l’Etat et de son gouvernement sont à la fois le minimum qu’impose la situation et la dernière issue que leur offre l’Histoire », plaide le parti. « L’heure n’est pas au vote mais au
bilan d’un désastre qui peut engloutir l’Algérie », ajoute le texte.

Dans ce contexte, le RCD considère qu’il il est urgent de restituer la souveraineté du peuple. « L’urgence est à la recherche sereine et lucide des voies les plus pertinentes pour assainir la scène politique. Une fois les règles et les mécanismes de restitution de la souveraineté citoyenne définis et admis, l’heure des compétitions électorales viendra naturellement », préconise le parti.

A ce propos, le RCD appelle à un « dialogue », dans la perspective pour une phase de transition.  Cette dernière devrait aboutir, « le plus tôt possible, à l’organisation d’élections générales régulières
et transparentes pour doter le pays d’institutions crédibles et légitimes ». Cela, suppose, « le départ de ce gouvernement et la constitution d’un gouvernement de salut national qui engagera les procédures devant conduire le pays vers le retour à la souveraineté populaire ».

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