La facture alimentaire sur les 11 mois de l’année a encore explosé

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La facture alimentaire a coûté à l’Algérie durant les 11 mois de l’année 2018, 7,84 milliards de dollars soit une augmentation de 19% par rapport à l‘année 2017 ou l’on a enregistré un volume de 7,76 milliards de dollars., selon les données fournies par la Douane algérienne.

Les importations de produits alimentaires continuent de grimper malgré les récentes restrictions imposées par le gouvernement pour diminuer la facture des importations.

La hausse des produits de consommation sont dues en grande partie à l’importation du blé à travers ses différents variantes (2,84 milliards de dollars) en hausse de 292 moins de dollars par rapport à l’année précédente ou il a été enregistré un montant de 2,55 milliards de dollars.

Les médicaments et les produits pharmaceutiques viennent en seconde position puisqu’ils enregistrent un volume de 1, 92 milliards de dollars contre 1,72 milliards de dollars soit une légère baisse de l’ordre de 219 millions de dollars.

De plus cinq produits ont eux aussi connu des hausses sensibles selon les statistiques fournies par la douane. Il s’agit du lait et ses dérivés, du sucre, du café, du thé et des fruits secs et de la viande. Le montant dévolu au lait et ses dérivés a atteint 1,38 milliards de dollars en hausse par rapport à la même période de l’année dernière (1,31 milliards de dollars). Le montant dû à l’importation du sucre a connu lui aussi une légère augmentation puisqu’il s’est établi à novembre 2018 à 985 millions de dollars soit plus de 14 millions de dollars en 2017 (771 millions de dollars).

Quant au fruits secs le montant a été revu à la baisse puisqu’il passe à 300 millions de dollars contre 376
millions de dollars en 2017. Comme on le voit, la facture des importations, dont celle des produits alimentaires, continue de gonfler, en dépit des freins mis en place par le gouvernement pour en limiter l’ampleur.

Pour rappel, de nouveaux mécanismes d’encadrement des importations de marchandises, dont des produits alimentaires, avaient été mis en place en janvier 2018 dans le but de réduire le déficit commercial et de promouvoir la production nationale. Il avait ainsi été décidé de la suspension provisoire d’importation de plus de 800 produits et l’instauration de mesures à caractère tarifaire prévues par les dispositions de la loi de finances 2018, et ce, à travers l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30% et le relèvement des droits de douane pour des produits alimentaires.

En outre, la loi de finances complémentaire 2018 a institué un droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) applicable aux opérations d’importation de marchandises, qui est fixé entre 30% et 200%. Il sera perçu en sus des droits de douane.

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