Sommet du G20 : le président Tebboune réitère son appel à la prise en charge de la question de la dette des pays en développement

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a renouvelé samedi son appel à une action rapide concernant la dette des pays en développement et des pays les plus pauvres. Il propose de traiter cette question à travers une démarche qui inclurait un effacement partiel de la dette ou sa transformation en investissements directs pouvant apporter un bénéfice économique.

Son message a été lu par le Premier ministre, Sifi Ghrieb, lors de la réunion du G20 tenue à Johannesburg en Afrique du Sud. Dans cette intervention, le président Tebboune a insisté sur l’urgence de s’occuper du poids de la dette et du service de la dette qui affecte un grand nombre de pays en développement. Selon lui, une partie de cette dette pourrait être annulée ou orientée vers des projets d’investissement dans les pays concernés.

Le président Tebboune a également rappelé la position de l’Algérie en faveur d’une évolution des structures financières internationales. Il a affirmé que l’Algérie « joint sa voix aux voix internationales plaidant pour la réforme des organisations financières internationales, dans le cadre d’une approche de bonne gouvernance économique et financière, à travers la révision des mécanismes décisionnels, afin de garantir une représentation juste, équitable et transparente des pays en développement et du continent africain au sein des organes de gouvernance de ces institutions ».

Selon lui, cette réforme permettrait d’impliquer davantage les pays du Sud dans la prise de décision au sein de ces organismes.