Le sous-directeur de la pédagogie au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohand Allouche, a déclaré lundi sur les ondes de la chaîne 2 de la Radio algérienne que « l’Algérie a développé 76 plateformes numériques pour booster l’enseignement supérieur, et ce dans chaque spécialité », précisant que « le ministère a totalement numérisé les œuvres universitaires (transport, hébergement, restauration et bourses des étudiants)« .
Invité de l’émission « Inebgui Nesbah » (Invité de la matinale), à l’occasion de la Journée mondiale du développement de la science au profit de la paix, célébrée le 10 novembre de chaque année, M. Allouche a indiqué que « l’université algérienne est devenue un espace d’innovation, et tous les diplômes sont pratiquement orientés vers l’économie et la microentreprise. Aujourd’hui, il n’est plus question de former des futurs chômeurs ».
Il a cité à ce propos 100 projets innovants brevetés au niveau des universités algériennes. Le ministère a, selon lui, mis en place de nouvelles filières dans des domaines comme l’intelligence artificielle, le dessalement d’eau de mer, l’hydrogène, la sécurité alimentaire et la sécurité énergétique. Sept réseaux thématiques ont également été créés, car, explique-t-il, « le défi est de répondre aux exigences du développement durable et de partager les sciences entre les nations et les peuples dans le cadre de l’agenda de 2050. Aujourd’hui, l’université algérienne doit orienter ses programmes et ses formations vers la souveraineté ».
Dans le même contexte, le responsable a souligné que « l’Algérie a fait des pas importants notamment envers les pays maghrébins et africains ». M. Allouche a annoncé l’organisation, le 12 novembre prochain, d’un concours de doctorat en informatique quantique pour 51 places. « Ce sera une sorte d’école doctorale composée de plusieurs établissements, dont Sétif 1, Constantine 2, Jijel, Boumerdes et Oran 1 », a-t-il précisé.




















