L’Algérie a accueilli, ce jeudi 6 novembre, la réunion ministérielle du Mécanisme tripartite des pays voisins de la Libye. Ont pris part à cette rencontre le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, le ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Expatriés, M. Badr Abdel-Ati, ainsi que le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, M. Mohamed Ali Nafti, selon un communiqué du ministère.
Cette réunion a permis aux trois responsables de tenir des concertations et d’échanger leurs points de vue sur « les développements de la situation en Libye et les moyens de contribuer aux efforts visant à relancer le processus politique dans ce pays frère, sous l’égide des Nations Unies, partant du principe que les pays voisins sont les plus directement impactés par les répercussions de la crise libyenne, les plus proches de sa réalité et de ses détails et les plus soucieux de parvenir à un règlement durable », précise la même source.
Les travaux se sont achevés par l’adoption d’un communiqué conjoint réaffirmant l’importance du « principe d’appropriation et de conduite » du processus politique par les Libyens. Les ministres ont appelé les différentes parties à placer « les intérêts supérieurs de leur pays au-dessus de toute autre considération », à « mettre fin aux divisions », à « unifier les institutions politiques et militaires » et à organiser des élections législatives et présidentielle.
Le communiqué réitère aussi la position commune des trois pays « rejetant toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures libyennes » et « appelant au retrait des mercenaires et combattants étrangers du territoire libyen ».
Le texte salue « le rôle et les efforts de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations Unies pour mettre en lumière la responsabilité qui incombe à la communauté internationale dans la préservation des ressources du peuple libyen et la garantie de la bonne gestion de ses avoirs financiers gelés ».





















