Oran : démantèlement d’un réseau d’avortement clandestin

Grace à la gendarmerie: les deux jeunes filles disparues retrouvées à Bouzaréah

Les services de la Gendarmerie nationale à Oran ont mis fin à l’activité d’un faux cabinet médical qui proposait des opérations d’avortement illégales à des femmes en difficulté.

Selon le journal Ennahar, l’affaire a commencé lorsque les enquêteurs de la section de recherches ont découvert, sur Internet, une page Facebook intitulée « gynécologue » qui faisait la promotion de ces pratiques. Une femme, dont l’identité n’a pas été révélée, y proposait des interventions allant de 40 000 à 60 000 dinars.

Après avoir identifié la responsable de cette page, les gendarmes ont procédé à son arrestation. L’enquête a montré qu’elle louait une maison qu’elle utilisait comme lieu d’intervention. Deux autres personnes impliquées ont également été arrêtées.

Les forces de l’ordre ont saisi du matériel médical servant aux opérations ainsi que des documents d’identité appartenant à plusieurs femmes ayant eu recours à ces services.

Les personnes arrêtées ont été présentées devant la justice pour « incitation à l’avortement » et « exercice illégal d’une activité médicale ».

En Algérie, l’avortement demeure interdit, sauf dans certains cas médicaux précis où la vie ou la santé de la mère est en danger.