GECF : Arkab plaide à Doha pour une coopération renforcée entre les pays exportateurs de gaz

Le ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, a pris part, à Doha (Qatar), aux travaux de la 27e réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF). À cette occasion, il a insisté sur la nécessité d’une coopération renforcée entre les membres du forum face aux « profondes mutations » que connaissent les marchés énergétiques mondiaux.

Lors de son intervention à l’ouverture des travaux, placés sous la présidence du ministre libyen du Pétrole et du Gaz, Khalifa Rajab Abdulsadek, M. Arkab a estimé que « la réunion de Doha intervient à un moment sensible pour le secteur énergétique mondial ». Il a rappelé que « le forum s’est affirmé comme la voix collective et crédible défendant la place du gaz naturel en tant que source d’énergie propre, sûre et abondante ».

Le ministre a réaffirmé « l’attachement constant de l’Algérie aux valeurs de partenariat, de dialogue et de solidarité », tout en assurant que le pays est « disposé à contribuer activement au renforcement du rôle du forum en tant qu’organisation fiable et influente ». Il a souligné « la conviction de notre pays que le gaz naturel n’est pas seulement une énergie de transition, mais bien l’énergie de l’avenir », estimant qu’il contribue à la sécurité énergétique mondiale et au développement durable.

Mohamed Arkab a également salué « les efforts considérables déployés par le Secrétariat général du forum pour promouvoir le dialogue et la coopération entre les États membres ». Il a mis l’accent sur « l’importance de la stabilité et de la sécurité des marchés du gaz naturel », précisant que « des marchés prévisibles, équilibrés et transparents servent les intérêts des producteurs comme des consommateurs ».

Abordant la question du climat, il a rappelé « la nécessité de maintenir les efforts internationaux fondés sur le principe de la responsabilité commune mais différenciée », et défendu « le rôle pivot du gaz naturel en tant que source d’énergie à faibles émissions de carbone ». Il a aussi salué « le rôle prépondérant de l’Institut de recherche sur le gaz (GRI), basé à Alger », et affirmé que « l’Algérie poursuivra son appui à cet institut ».

En marge de cette réunion, M. Arkab a eu plusieurs entretiens bilatéraux. Avec son homologue sénégalais, Birame Souleye Diop, il a évoqué « l’état et les perspectives de la coopération bilatérale dans les domaines des hydrocarbures et des mines ». Les deux ministres ont mis en avant « la solidité des liens d’amitié unissant les deux pays » et examiné « les opportunités d’investissement dans toutes les étapes de la chaîne de valeur énergétique ».

Ils ont aussi discuté du « renforcement de la formation et de l’échange des expertises, notamment entre l’Institut algérien du pétrole (IAP) et l’Institut national du pétrole et du gaz du Sénégal (INPG) ». M. Arkab a, à cette occasion, appelé à « élargir la coopération entre les pays africains, particulièrement dans le cadre de l’Organisation africaine des producteurs de pétrole (APPO) ».

Le ministre sénégalais a, de son côté, exprimé « le grand intérêt de son pays à tirer profit de l’expérience algérienne pionnière » et salué « la compétence des ressources humaines algériennes et l’expertise technique vaste des entreprises nationales, en tête desquelles le groupe Sonatrach ».

La veille, M. Arkab s’était entretenu avec le secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, autour « des évolutions et des perspectives du marché mondial du gaz ». Les deux responsables ont échangé sur « les objectifs stratégiques du Forum » et sur « le rôle de l’Institut de recherche sur le gaz (GRI) ». Le ministre a insisté sur « la nécessité de renforcer le dialogue entre producteurs et consommateurs » et sur « l’importance de faire du Forum une référence internationale en matière d’industrie du gaz naturel ».

Dans un autre entretien, avec le ministre du Pétrole iranien, Mohsen Paknejad, M. Arkab a évoqué « les relations de coopération et de partenariat entre les deux pays », ainsi que « les perspectives de leur développement dans le secteur du pétrole et du gaz ».

Lors d’une rencontre avec le ministre d’État qatari aux Affaires énergétiques, Saad bin Sherida Al Kaabi, les discussions ont porté sur « le développement des projets communs dans l’industrie pétrolière et gazière ». M. Arkab a invité les entreprises qataries à « élargir et renforcer leur collaboration et leurs investissements en Algérie », notamment dans la pétrochimie et les mines.

Son homologue qatari a, pour sa part, salué « la profondeur des relations fraternelles et historiques unissant les deux pays » et exprimé « l’intérêt des entreprises qataries, au premier rang desquelles Qatar Energy, à renforcer leur présence sur le marché algérien ».