Réunion du Gouvernement : des dossiers relatifs à plusieurs secteurs examinés

Le Premier ministre, M. Sifi Ghrieb, a présidé, mercredi, une réunion du Gouvernement consacrée à l’examen de dossiers relatifs à la sécurité routière, à la prévention contre les stupéfiants et les substances psychotropes et à la création d’un institut algérien spécialisé dans la thérapie cellulaire, indique un communiqué des services du Premier ministre.

Selon la même source, le Gouvernement a continué « l’examen de l’avant-projet de loi portant code de la route, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions de Monsieur le Président de la République relatives au renforcement des mesures de lutte contre le phénomène des accidents de la route, afin de préserver les vies humaines ainsi que les biens privés et publics. »

A cet effet, précise le document, « de nouvelles dispositions ont été introduites dans le but de renforcer la politique de circulation routière, en particulier dans les volets liés à l’amélioration des comportements des usagers de la route et la gestion des risques liés aux infrastructures routières, ainsi que la révision des peines et l’incrimination de certains actes nouveaux. »

Par ailleurs, et dans le cadre de la mise en œuvre des directives du Président de la République, relatives à la mise en place d’une Stratégie nationale de prévention des stupéfiants et des substances psychotropes, afin de protéger nos jeunes contre ce fléau, le Gouvernement a entamé « l’examen de deux projets de décrets exécutifs fixant, respectivement, les conditions et les modalités de dépistage de l’usage de stupéfiants et/ou de substances psychotropes dans les établissements d’éducation, d’enseignement et de formation, ainsi que les conditions et les modalités de prévention de l’usage de stupéfiants et/ou de substances psychotropes lors du recrutement dans les secteurs public et privé. »

« Il s’agit de deux textes d’application de la loi relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et des substances psychotropes, lesquels traduisent l’approche globale prônée par l’Etat en matière de lutte contre ce phénomène, à commencer par des mécanismes de terrain pour endiguer le fléau à travers la sensibilisation, le suivi et le traitement, jusqu’à la dissuasion et l’application des sanctions les plus sévères », explique-t-on.

Enfin, le Gouvernement a entendu une communication « sur la création d’un institut algérien spécialisé dans la thérapie cellulaire, à travers la mise en place notamment de deux pôles thérapeutiques en oncologie et en médecine régénérative, ainsi qu’une plateforme biotechnologie qui sera dotée de laboratoires de pointe dédiés à la recherche et développement dans le domaine des thérapies cellulaires. » « Ce projet s’inscrit dans une dynamique de modernisation du système national de santé, de réduction des évacuations médicales à l’étranger et de positionnement stratégique de l’Algérie dans le domaine de la médecine de pointe », conclut le communiqué.