Après deux ans de conflit, l’entité sioniste et le Hamas palestinien se sont entendus ce jeudi matin sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dans le cadre du plan de Donald Trump visant à instaurer une paix « durable » dans la région.
La première phase de ce plan, approuvée par les deux parties, prévoit la libération, dans les 72 heures, des otages détenus par le Hamas, ainsi qu’un retrait progressif de l’armée d’occupation de Gaza. Israël s’engage également à libérer 2 000 prisonniers palestiniens.
Selon des sources proches du dossier, l’accord devrait être signé jeudi en Égypte, après quatre jours de négociations indirectes marathon impliquant plusieurs acteurs internationaux, dont les États-Unis. La signature pourrait intervenir à 11h00.
Cependant, malgré cette annonce, la Défense civile de Gaza a signalé jeudi matin la poursuite des bombardements israéliens dans le territoire.
Un accord largement salué en Europe
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a exprimé sa satisfaction, espérant que cet accord « marque le début d’une paix juste et durable ». Sur X, il a souligné qu’il est temps de dialoguer, d’aider la population civile et de se tourner vers l’avenir, « avec espoir, mais aussi avec justice et mémoire, pour que les atrocités vécues ne se reproduisent jamais ».
Le président français Emmanuel Macron a salué « l’immense espoir » suscité par l’accord et exprimé son souhait qu’il ouvre la voie à une solution politique fondée sur la solution à deux États. « La France se tient prête à contribuer à cet objectif. Nous en discuterons dès cet après-midi à Paris avec nos partenaires internationaux », a-t-il écrit, en appelant Israël et le Hamas à « respecter strictement les termes » de l’accord.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a qualifié l’annonce « d’encourageante » et assuré : « Nous suivons la situation de très près et restons confiants qu’une solution puisse être trouvée cette semaine. »
De son côté, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a affirmé que « l’Italie continuera à soutenir les efforts des médiateurs et est prête à contribuer à la stabilisation, à la reconstruction et au développement de Gaza ».