Deux ans après le début de l’agression génocidaire sioniste contre Gaza, les chiffres continuent de témoigner de l’ampleur du drame humain. Selon les autorités sanitaires palestiniennes, 67.183 personnes ont été tuées et 169.841 blessées depuis le 7 octobre 2023. Rien que durant les dernières 24 heures, dix nouveaux corps et 61 blessés ont été transférés vers les hôpitaux de la bande de Gaza.
Les mêmes sources précisent que 13.588 Palestiniens sont tombés en martyrs et 57.800 autres ont été blessés depuis la reprise de l’agression sioniste le 18 mars dernier. De nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Par ailleurs, les attaques contre les Palestiniens qui attendent l’aide humanitaire ont fait 11 blessés en une journée, portant le bilan global à 2.613 morts et 19.164 blessés, selon les autorités locales.
Près de 61.000 enfants ont été tués ou mutilés
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a, de son côté, dressé un constat alarmant. D’après l’organisation, près de 61.000 enfants ont été tués ou mutilés depuis le début de l’agression sioniste.
Lors d’un point de presse à Genève, le porte-parole de l’UNICEF, Ricardo Pires, a déclaré qu’« en moyenne, un enfant avait été tué ou blessé toutes les 17 minutes », qualifiant cette situation d’« inacceptable » et d’« effarante ».
Il a ajouté que les enfants « souffrent dans leurs corps et leurs esprits depuis bien trop longtemps », restant traumatisés et « exposés à des horreurs qu’aucun enfant ne devrait jamais voir ou vivre ».
Selon M. Pires, un enfant sur cinq à Gaza naît prématurément, alors que les hôpitaux manquent des équipements nécessaires à leur survie. Dans certains cas, les enfants doivent partager des masques à oxygène pour rester en vie. L’UNICEF indique que ses équipes attendent toujours l’autorisation d’acheminer des incubateurs et des respirateurs vers le nord du territoire.
Les journalistes palestiniens dénoncent un « génocide médiatique »
À Ramallah, le Syndicat des journalistes palestiniens a organisé une marche pour marquer le deuxième anniversaire de l’agression contre Gaza et dénoncer le « génocide médiatique ».
Selon l’agence Wafa, la manifestation a réuni des centaines de journalistes, de travailleurs des médias et de défenseurs des droits humains. Les participants ont défilé de la place du Palais de la Culture jusqu’au siège des Nations Unies, en brandissant des photos de collègues tués et des pancartes réclamant la fin de l’agression.
Le président du Syndicat, Nasser Abo Bakr, a affirmé que « ce à quoi les journalistes de la bande de Gaza sont exposés est passé à la phase de génocide qui n’a jamais eu lieu dans l’histoire de l’humanité, où 252 journalistes ont été tués, dont 34 femmes ».
Il a dénoncé des crimes « systématiques », décidés selon lui par le gouvernement du dénommé Netanyahou et ses militaires, qui commettent quotidiennement des crimes contre les journalistes », rappelant que « depuis le début de l’agression sioniste contre Gaza, 153 journalistes ont été arrêtés ».
Nouvelle manifestation à New York contre l’agression sioniste sur Gaza
Des milliers de personnes ont de nouveau participé mardi à une marche massive à New York, pour protester contre l’agression génocidaire menée par l’occupation sioniste contre la bande de Ghaza depuis deux ans.
Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, les manifestants ont hissé des drapeaux palestiniens et scandé des slogans appelant à la liberté, à la justice et à la fin de l’agression sioniste lancée depuis le 7 octobre 2023 sur l’enclave palestinienne.
Les participants ont affirmé que cette marche s’inscrit dans un contexte plus large couvrant 77 années d’occupation et de déplacements forcés des Palestiniens, ajoutant que le peuple palestinien « n’a jamais cessé de résister à l’injustice, et que les voix libres du monde entier sont aujourd’hui plus que jamais unies pour exiger la fin de l’occupation et la fin des crimes sionistes en cours à Ghaza ».
Une flottille humanitaire interceptée au large de Gaza
Sur le plan maritime, la coalition Global Sumud Flotilla a annoncé que trois de ses bateaux — le Ghaza Sunbirds, l’Alaa Al-Najjar et l’Anas Al-Sharif — ont été interceptés à 220 kilomètres des côtes de Gaza par la marine de l’occupation sioniste.
Un autre navire, le Conscience, transportant plus de 90 personnes dont des médecins et des journalistes, a été attaqué par un hélicoptère de l’armée sioniste, selon la même organisation.
Les bateaux transportaient pour 110.000 dollars d’aide médicale et de matériel respiratoire destinés aux hôpitaux de Gaza. Plusieurs militants d’une précédente flottille ont été expulsés lundi après avoir subi de mauvais traitements à la suite de l’arraisonnement de leur convoi.
Cette initiative visait à rompre le blocus imposé par l’entité sioniste et à acheminer de l’aide humanitaire à une population épuisée par deux ans de guerre génocidaire.
Erdogan : « L’entité sioniste constitue la plus grande menace »
Lors du sommet de l’Organisation des États turcophones à Gabala, le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné les attaques répétées de l’entité sioniste dans la région, estimant qu’elle représente « la plus grande menace pour la stabilité régionale ».
Il a déclaré que « les attaques de l’armée sioniste contre plusieurs pays de la région constituent désormais la plus grande menace pour la stabilité régionale », appelant les pays turcophones « à jouer un rôle plus actif dans la stabilité et la sécurité de la région ».
Erdogan a ajouté : « Nous ne devons pas nous contenter de suivre uniquement les développements. Mais, nous devons soutenir sincèrement les mesures prises dans la région pour établir la paix et la stabilité », invitant enfin le Conseil de sécurité de l’ONU à être plus réactif et efficace.





















