Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Yacine Oualid, a présidé, samedi 27 septembre, une rencontre nationale avec les investisseurs qui ont bénéficié de terres agricoles dans les wilayas du Sud. Cette rencontre a pour objectif d’écouter leurs inquiétudes et de discuter des solutions pour faciliter l’avancement de leurs projets, selon un communiqué du ministère.
La réunion a rassemblé des investisseurs du secteur public et privé qui ont obtenu du foncier agricole dans le cadre de l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS) et de l’Office national des terres agricoles (ONTA). Des directeurs centraux et des responsables des deux offices étaient également présents.
Le ministère a expliqué que la rencontre a été consacrée à « l’écoute de leurs préoccupations et de leurs attentes, et à examiner les difficultés entravant l’avancement de leurs projets, dans le but de trouver des solutions pratiques et de prendre les décisions appropriées ».
Selon le communiqué, la rencontre a permis un « dialogue franc et transparent » au cours duquel les opérateurs ont réaffirmé leur volonté de participer à l’objectif de « réalisation de la sécurité alimentaire nationale ». Ils ont insisté sur « la nécessité de lever les obstacles, qu’ils soient liés à l’administration centrale ou aux autres secteurs, à l’instar de l’énergie, de l’hydraulique, des communications et des finances ».
Les participants ont évoqué plusieurs difficultés concrètes : le raccordement de leurs exploitations aux réseaux d’électricité et de communication, l’ouverture de pistes, le manque d’équipements adaptés au climat et au sol saharien, la modernisation des mécanismes de soutien et d’accompagnement, l’élaboration d’une cartographie des risques, un rôle plus actif de l’administration locale, la régularisation du foncier agricole, la simplification de l’accès au financement bancaire, ainsi que la numérisation des démarches administratives.
Face à ces préoccupations, Yacine Oualid a assuré que « tous les points soulevés seront traités à différents niveaux, en demandant compte, le cas échéant, aux responsables locaux, ou en coordonnant directement avec les secteurs ministériels concernés ».
Le ministre a aussi annoncé « l’inscription d’un programme ambitieux dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) de l’exercice 2026, consacré au raccordement des exploitations agricoles et des périmètres vitaux aux différents réseaux nécessaires« . Le communiqué précise que des séances de suivi auront lieu régulièrement pour traiter les points encore en attente « de façon progressive et efficace ».




















