La Maison de la Culture de Tamanrasset a accueilli, jeudi soir, le lancement du festival national du chant amazigh. L’événement s’est ouvert dans une ambiance conviviale, rythmée par les sonorités du patrimoine targui.
Les premières notes d’Imzad, de Tindi et de Tazemart ont donné le ton de cette rencontre culturelle. Des troupes folkloriques ont animé la soirée avec des démonstrations de Baroud et de danse Takouba, suivies de lectures poétiques qui ont marqué l’ouverture officielle.
Présent lors de la cérémonie, le commissaire du festival, Mohamed Zoukani, a souligné que « ce rendez-vous culturel traduit le message de l’art amazigh dans sa diversité et sa dimension patrimoniale, et constitue un cadre de rencontre de voix et genres lyriques, dans une fresque associant authenticité et ouverture ».
Il a également rappelé que « la chanson amazighe, avec ses significations profondes et ses genres divers, constitue une composante de l’identité nationale et de la mémoire collective ».
La soirée a été aussi l’occasion de rendre hommage à des figures artistiques de la région. La joueuse d’Imzad Boumzad Chetima, ainsi que les artistes Mohamed Rezkaoui et Mouloud Arifta, ont été honorés pour leur contribution à la préservation et à la promotion de cet art.
Le festival, qui se poursuit jusqu’au 28 septembre, propose des concours de chant amazigh, des soirées artistiques et des journées d’étude consacrées à la valorisation du patrimoine musical. Des expositions d’artisanat sont également prévues, ainsi que des circuits touristiques pour faire découvrir les sites historiques et naturels de Tamanrasset.
