Lors de la 80ème session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, plusieurs chefs d’État ont réaffirmé la position ferme de leurs pays en faveur du peuple sahraoui et de son droit à l’autodétermination, conformément aux résolutions onusiennes.
Ainsi, la présidente de la Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a dénoncé « l’impasse et le blocage » persistants au sein du Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental, rappelant que cette situation dure depuis plus de 34 ans, depuis l’adoption de la résolution 690 en 1991. Elle a estimé qu’« il est temps d’organiser un référendum sous l’égide des Nations unies afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination ».
De son côté, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a réitéré le soutien constant de son pays à cette cause. « Nous avons la responsabilité, en tant qu’États membres de l’Assemblée générale des Nations unies, de réaffirmer notre appui au droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination », a-t-il affirmé.
Pour sa part, le roi d’Espagne, Felipe VI, a souligné la nécessité de résoudre le conflit conformément au droit international et aux résolutions de l’ONU. Dans son discours, il a assuré que l’Espagne « continuera à soutenir les efforts de l’ONU en faveur de la paix et de la sécurité internationales, notamment à travers le travail de ses envoyés spéciaux, comme Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental ».
Il a ajouté que « l’une des priorités de l’Espagne est de contribuer aux efforts des Nations unies pour parvenir à une solution politique et consensuelle aux conflits de la région, y compris la question du Sahara occidental ». Felipe VI a enfin insisté sur l’importance du rôle de Staffan de Mistura et réaffirmé que son pays continuera à appuyer ses démarches en vue d’« une solution acceptable, conforme aux standards des Nations unies ».