Sous le patronage du wali de Béjaïa, Kamal-Eddine Kerbouche, la wilaya a célébré hier la Journée nationale de l’Imam, instituée par le Président de la République afin de rendre hommage à la place centrale de l’imam et à son rôle spirituel, éducatif et social dans la société.
La cérémonie officielle, organisée à la salle des conférences du siège de la wilaya, s’est tenue dans le cadre de la 4ᵉ édition de cet événement, placée cette année sous le slogan : « Depuis les minbars de nos mosquées… s’enracine la cohésion de notre Nation ».
La manifestation a réuni de nombreuses personnalités et institutions locales, le représentant du président de l’Assemblée populaire de wilaya, les membres de la commission de sécurité, le chef de l’inspection des Douanes de Béjaïa, le délégué local du Médiateur de la République, le directeur des Affaires religieuses et des Wakfs, le président de l’APC de Béjaïa, ainsi que des imams, chouyoukhs, responsables d’écoles coraniques et représentants de la société civile.
À cette occasion, le wali et la délégation officielle ont visité une exposition dédiée à l’événement. Celle-ci présentait un espace réservé aux ouvrages religieux et manuscrits anciens, ainsi que des stands retraçant le parcours des imams et leur contribution dans les domaines du prêche, de l’éducation et de l’action sociale. Des travaux et projets réalisés par des étudiants de zaouïas et d’écoles coraniques ont également été mis en avant, illustrant la dimension scientifique et spirituelle de cette journée.
La cérémonie a été ouverte par la récitation d’un poème inaugural et une prestation d’inchad assurée par les élèves de l’école coranique Sidi Touati.
Un moment fort a marqué l’événement, l’hommage rendu à la famille de l’imam défunt Cheikh Mohamed Oubelkacem Berkane, ainsi qu’aux imams retraités, aux mourchidates diniyates (guides religieuses féminines) engagées dans l’enseignement coranique, et au secrétaire du Conseil de Sabil el-Khayrate, distingués pour leurs efforts au service de la communauté.
Par cette célébration, les autorités locales ont réaffirmé la volonté de l’État de valoriser le rôle de l’imam, de préserver son héritage spirituel et de renforcer sa place au sein de la société.




















