La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargée des Mines, Mme Karima Tafer, a présidé jeudi une réunion à Béjaïa pour discuter du projet d’exploitation du gisement de zinc et de plomb de Tala Hamza-Oued Amizour. L’objectif était de « réunir les conditions nécessaires à sa concrétisation », selon un communiqué du ministère de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables.
La rencontre s’est tenue au siège de la wilaya, en présence du wali de Béjaïa, Kamel-Eddine Kerbouche, du PDG du groupe Sonarem, Belkacem Soltani, du PDG de l’ENOF, de la directrice générale de la société algéro-australienne chargée du projet, ainsi que de responsables locaux et de citoyens concernés par les opérations d’expropriation.
Cette réunion s’inscrivait dans le cadre du « suivi continu de ce projet stratégique afin de réunir les conditions nécessaires à sa concrétisation au service du développement local et de l’économie nationale ».
Les représentants de la société civile ont profité de la rencontre pour « soulever leurs préoccupations, notamment celles liées aux indemnisations dans le cadre de l’utilité publique pour les terrains concernés par l’expropriation ».
Les participants ont également abordé « l’état d’avancement du projet et ses retombées socioéconomiques escomptées, tant pour la région que pour l’économie nationale, notamment sa contribution à la diversification de l’économie, à la réduction de la facture d’importation et à l’augmentation des revenus en devises ».
Mme Tafer a écouté les revendications des habitants et a assuré que « l’engagement des pouvoirs publics à garantir leurs droits légitimes, et à les indemniser conformément aux procédures légales en vigueur, tout en prenant en considération l’ensemble des propositions afin de les examiner dans un cadre qui garantit la réussite du projet, et concilie l’intérêt général et les droits individuels ».
Elle a aussi salué « les efforts déployés par le wali de Bejaïa, et l’accompagnement permanent à ce projet, notamment après l’achèvement de la majorité des procédures administratives y afférentes ».
Pour sa part, le wali de Béjaïa a donné des instructions aux directions concernées, notamment celles du Trésor public, de la DRAG et du Domaine national, pour accélérer les procédures d’indemnisation.
Enfin, l’accent a été mis sur « l’importance d’établir des mécanismes de suivi, pratiques et efficaces, garantissant la réalisation du projet dans les délais impartis, en toute transparence et équité, reflétant la forte volonté politique de mettre en œuvre de grands projets structurels, visant à réaliser le développement durable et à promouvoir l’industrie minière dans notre pays ».





















